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 I taste adrenaline and ride it out, pull me out from myself (elaena)

but those names will never die
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Letha Morales-Kaligaris

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Letha Morales-Kaligaris
divinités mineures
DEBUT DE TON ODYSSEE : 25/08/2016
PARCHEMINS : 664
LOCALISATION : Athènes, la ville qui l'a vue naître, grandir, espérer puis déchoir.
INCARNATION : Bridget Satterlee
divinités mineures
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Ven 18 Nov - 17:56
I taste adrenaline and ride it out, pull me out from myself
Letha & Elaena
my eyes are tracking harder, will my sanity remain?pull me out from myself, no other way, primal fears in my head, no turning back today

Les notes d'une musique rock emplissaient le petit studio, où un sac massif était suspendu au plafond, comme de ceux dont on se servait pour s'entraîner à la boxe. Vêtue en tout et pour tout d'un short de sport et d'une brassière, je cognais le sac de toutes mes forces, le bruit de mes coups résonnant dans la salle déserte. Je pensais être tranquille, je pensais pouvoir laisser libre cours à la rage qui me consumait de l'intérieur, à un point tel que c'était douloureux. La musique boostait mon adrénaline, je ne faisais qu'un avec elle, mon cœur tambourinait dans ma poitrine et mon souffle devenait saccadé. Une fine pellicule de sueur couvrait ma peau et la rendait luisante sous les néons. Je ne criais pas, je me contentais de frapper encore et encore, me brisant davantage les phalanges sur ce foutu sac qui bougeait à peine. Mon visage était fermé et concentré, seul mon regard était animé d'une lueur dangereuse, meurtrière. Un. Comme pour changer, je pensais une fois encore à mon père, dont la mort était tellement injuste. De la tristesse j'étais passée à la colère, parce que c'était ce que je savais faire de mieux.Il n'y avait que la rage qui puisse m'aider à garder la tête hors de l'eau, parce que grâce à elle, je me sentais vivante, incroyablement vivante. C'était comme un feu qui brûlait à l'intérieur, qui transcendait mon être tout entier, qui irriguait des terres arides où rien ne poussait. Deux. Il y avait ces trous de mémoire, ces absences de plus en plus fréquentes, ces moments de déréalisation qui étaient sans doute un des nombreux effets secondaires de mon amnésie. Je connaissais les grandes lignes de ma vie, on m'avait raconté des choses et d'autres, mais à quoi cela pouvait-il bien servir puisque je ne me rappelais plus des émotions qui étaient rattachées à mes souvenirs perdus ? Sans cela, les faits ne restaient que des faits, des mots vidés d'âme, de substance, vides de sens. Trois. Je n'étais qu'une coquille vide, un gouffre béant, un trou noir qui désintégrait tout ce qui passait à proximité. Quatre. Il fallait voir comment je cognais ce sac, il y avait en moi cette hargne presque animale, profondément destructrice, résolument nocive, c'était cette hargne qui bouillonnait, qui explosait, qui s'expulsait de mon système et qui ravageait tout sur son passage. Cinq. Mes doigts étaient tordus, d'une drôle de couleur mais ce n'était pas ça qui allait m'arrêtait parce que j'aimais avoir mal, la douleur physique m'occupait l'esprit, elle m'aidait à me focaliser sur mon objectif. Détruire. Anéantir. Réduire en pièces.  Six, sept, huit.

Neuf. Mes coups continuaient à retentir avec violence. Bam, bam, bam. Mon rythme cardiaque s'était accéléré, mon sang battait dans mes veines, un voile blanc commençait à couvrir mes yeux. Je serrais les dents, j'étais prête à mordre, à lâcher le monstre tapi à l'intérieur. J'en avais fait la promesse, le jour où il sera libéré je serai sans pitié. Je ne faisais pas partie de ceux qui pardonnent, qui passent l'éponge. Seul Dieu pardonne. Or, je n'étais pas Dieu. Je ne voyais donc pas au nom de quel principe je devrais accorder une quelconque miséricorde. J'avais envie de hurler mais aucun son ne pouvait franchir mes lèvres. Même si j'irradiais de fureur, je gardais tout à l'intérieur, j'avais pris l'habitude de tout enfouir, de tout refouler. La douleur se propageait dans mes poings serrés, tellement serrés que la peau fine des jointures éclatait sous mes coups répétés. Il n'y avait plus que ça, je n'avais plus que ça. Peu importe que mon corps souffrait, peu importe. La douleur transperçait mes muscles et mes articulations encore raides, paralysés depuis l'accident mais ce n'était pas ça qui allait m'arrêter, j'étais de ceux qui repoussaient toujours plus leurs limites, j'allais toujours plus loin, même si c'était dangereux, j'avais le courage de ces êtres désespérés parce que je n'en avais plus rien à foutre. Je ne me rendis pas compte tout de suite que la musique s'était arrêtée. J'étais coupée du monde, dans un état second, à peine consciente de ce qui se passait autour de moi. Je pourrais frapper, frapper jusqu'à épuisement, jusqu'à ce que je m'effondre au sol comme un château de cartes mais ce fut un tout autre type de frustration qui me gagna, parce qu'il n'y avait personne pour me rendre mes coups. Alors, j'assénai un dernier coup, plus fort que les autres. Celui là résonna longtemps dans la salle de sport, puis, ce fut le silence. Je n'entendais plus que mon souffle saccadé et mon cœur affolé qui cognait dans ma poitrine, tellement fort qu'on aurait dit qu'il voulait jaillir hors de ma cage thoracique. Le calme était revenu et un long frisson me dévala l'échine.

Je restai ainsi quelques instants, haletante, le regard balayant la salle de sport. Ma colère était retombée, tout du moins, jusqu'à la prochaine fois. Mon corps meurtri était en train de se relâcher après l'effort, secrétant des endorphines. C'était également une sensation que j'avais oubliée depuis bien longtemps, la satisfaction que je ressentais toujours après un effort intense. Je tournai alors les talons, avant de me diriger vers le banc où j'avais entreposé mes affaires de sport et je sortis de mon sac une bouteille d'eau. Je bus de longues gorgées pour me désaltérer, avant d'attraper une serviette éponge pour me tamponnait le visage, le buste et les épaules. Ma peau était couverte de sueur, c'était un coup à attraper la crève si je restais ainsi, surtout avec le courant d'air que je sentais depuis tout à l'heure. Je me laissai tomber sur le banc. Soudainement absorbée par le contenu de mon sac, je ne m'aperçus que trop tard que je n'étais plus seule. Quelqu'un venait de faire éclater ma bulle en y pénétrant sans le moindre scrupule. Mon regard s'assombrit lorsque je reconnus l'intrus. L'intruse, en l'occurrence.

« Elaena. » saluai-je, crispée, en reconnaissant mon ancienne amie. « Qu'est-ce que tu fous là ? »

Mon ton n'avait rien d'aimable, ni d'avenant, j'étais même plutôt agressive, irritée de voir la jeune danseuse s'inviter dans mon espace, comme si cela n'avait pas la moindre importance. Certes, l'endroit appartenait à tout le monde puisque chacun allait et venait à sa convenance, mais je la soupçonnais de l'avoir fait exprès pour m'ennuyer et il fallait l'avouer, ça fonctionnait plutôt bien puisqu'à présent, j'étais franchement agacée.
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@Elaena Leventi
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