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Letha Morales-Kaligaris

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Letha Morales-Kaligaris
divinités mineures
DEBUT DE TON ODYSSEE : 25/08/2016
PARCHEMINS : 664
LOCALISATION : Athènes, la ville qui l'a vue naître, grandir, espérer puis déchoir.
INCARNATION : Bridget Satterlee
divinités mineures
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Sam 10 Déc - 22:02
I'm gonna  live like tommorow doesn't exist
Letha & Iro
Sun is up, I'm a mess, gotta get out now, gotta run from this, here comes the shame, here comes the shame

« Letha Morales-Kaligaris ? Ceci vient d'arriver, c'est pour vous. Vous voudrez bien signer ? »

J'adressai au facteur un regard torve avant de toucher l'écran tactile qu'il me tendait pour que je puisse signer son registre de livraisons électronique. Mes doigts malhabiles tremblaient tandis que j'esquissais un gribouillage censé attester que le pli m'a bel et bien été remis. Je m'emparai du courrier et je montai les quelques marches qui me séparaient de l'entrée de ma maison. Je n'avais même pas dit un merci ni un au revoir, je m'étais contentée de lui tourner le dos et de partir sans regarder en arrière. Je ne regardais jamais en arrière, le sentimentalisme ce n'était pas trop mon truc, je ne préférais pas m'appesantir avec des sentiments inutiles. The show must go on, comme disaient les artistes. Aujourd'hui plus que jamais j'avais besoin de verrouiller mes sentiments parce que j'avais décidé de passer à la maison de mon père, laissée à l'abandon depuis son décès. J'en avais assez de pleurer son absence, du trou béant qui me dévorait la poitrine, du manque qui me brûlait les entrailles et me laissait un goût dégueulasse dans la bouche. Je détestais me sentir aussi faible, aussi vulnérable, je regrettais presque l'époque où j'étais vraiment blindée, où rien ne m'atteignait. Je passais encore ici au moins une fois par semaine, pour ramasser le courrier qui continuait d'arriver. Je n'avais pas encore eu le courage de m'occuper des démarches administratives, parfois aussi triviales que de résilier un abonnement téléphonique. Chaque courrier reçu à cette adresse me rappelait que j'avais de la paperasse à faire et je repoussais sans cesse l'échéance. D'un geste agacé, je fourrai l'enveloppe dans mon sac à mains, en me disant que je regarderai tout ça plus tard, à tête reposée. Le plus ironique, dans l'histoire, c'était sans doute que je ne prenais jamais le temps de faire toutes ces choses, je prétextais toujours des révisions de dernière minute, ou je rajoutais une autre activité à mon emploi du temps déjà surchargé. J'avais à peine le temps de dormir, comment je pourrais avoir le temps de faire tout ça ?

Je pourrais demander de l'aide, il est vrai, mais ma fierté m'en empêchait. Mon désir de me démerder seule estimait que j'avais beaucoup trop abusé de la gentillesse des gens ces dernières semaines. Il ne faudrait pas non plus trop tirer sur la corde. Je n'étais pas une profiteuse, ni une assistée. Je fis le tour de la maison pour m'assurer que tout allait bien. Puis, lorsque je me fus assurée qu'il n'y avait rien d'anormal, j'allai à la cave et dénichai une ou deux bouteilles de whisky. Je les mis elles aussi dans mon sac, sans le moindre scrupule. Jusqu'à preuve du contraire, j'étais propriétaire de toutes ces choses, j'avais donc le droit d'en disposer comme bon me semble. En réalité, je n'étais même pas choquée de trouver un stock de bouteilles d'alcool dans la cave. Je savais que mon père picolait de temps à autres, pour oublier la solitude qui l'écrasait. Comment pourrais-je l'en blâmer ? Ma mère n'était plus là depuis plusieurs années maintenant et j'étais partie moi aussi, pour vivre ma vie. Je revenais le voir très souvent mais ce n'était pas pareil. Je ne jugeais pas, ce n'était pas mon rôle. En réalité, j'étais un peu aveugle pour tout ce qui concernait de près ou de loin Tiago Morales. Forcément, j'avais érigé mon père en héros depuis mon plus jeune âge, je l'avais admiré, vénéré, il a été mon seul modèle pendant longtemps et je m'étais construite grâce à lui, parce qu'il avait tout sacrifié pour que je puisse m'en sortir. Cela faisait également quelques années que je n'aimais plus les hommes, que je les haïssais même et dans ces moments là, ça m'arrangeait bien d'oublier que mon père en était un lui aussi. à mes yeux, mon père n'était pas un homme, c'était juste mon père et rien d'autre. Alors oui, je lui passais tout, tout comme il avait fermé les yeux sur mes propres travers. C'était un arrangement entre nous, un arrangement que je ne comptais pas rompre même s'il était mort et que, par définition, il n'était plus là pour voir si je respectais cette promesse.

Armée de mes bouteilles, je sortis de la maison en prenant soin de fermer à clé derrière moi. J'avais calé mon sac sur mon épaule et je serrais mes clés dans mon poing, prête à m'en servir comme d'une arme le cas échéant. Je n'étais jamais tranquille quand je revenais par ici, parce que c'était un quartier « qui craint » comme disaient si bien les petits bourgeois. À l'évidence, ce quartier, comme de nombreux autres avait beaucoup souffert de la crise économique et de la politique d'austérité pourtant menée par un gouvernement d'extrême-gauche. Les franges basses de la population avaient souffert de cette récession et cela se répercutait sur les façades délabrées que plus personne ne prenait la peine d'entretenir. La Grèce d'aujourd'hui n'avait pas le même visage que sur les cartes postales. Je faisais moi-même partie de ces personnes qui avaient subi l'austérité de plein fouet. Mon père avait galéré à payer les factures et à présent, je galérais pour payer mes frais d'université. Nous étions même endettés à cause de nos frais de santé. C'était ça, le quotidien de personnes handicapées pauvres. Nous n'avions même pas accès à des soins décents parce que c'était trop cher. La santé était un luxe, par ici. Dire que c'était de cette misère que mon père avait voulu me sortir en exploitant un maximum mon potentiel de gymnaste. Comme quoi on n'en sortait jamais vraiment. Le passé finissait toujours par nous rattraper, toujours, même si on l'avait oublié. Clopin-clopant j'étais sortie de mon quartier. À mesure que j'avançais le décor me paraissait moins menaçant, j'avais même desserré mon poing autour de mes clés. J'allais pouvoir continuer mon trajet tranquille, même si je savais, d'expérience, qu'il ne fallait jamais baisser la garde. Jamais. En chemin, j'avais décidé d'aller voir Iro et sa fabuleuse boutique d'antiquités, alors, j'irai voir Iro. Je ne venais pas les mains vides, j'avais ramené des bouteilles, des bouteilles que nous allons siffler toutes les deux même si nous ne tenions pas l'alcool, parce que dans le fond j'avais juste besoin de voir une amie et Iro faisait très bien l'affaire. Alors, lorsque je fus arrivée à la boutique d'antiquités, je poussai la porte et les cloches tintèrent, signalant mon arrivée.

« Salut ! » lançai-je à la cantonade, tandis que je m'avançais vers le comptoir – il avait l'air d'y avoir personne. « C'est moi, Letha. Je me suis permise d'entrer, j'ai ramené de quoi boire. »

Alors, sans me préoccuper de ce que pourrait penser un éventuel client s'il venait à entrer maintenant, je sortis mes précieuses bouteilles de whisky de mon sac en toile pour les poser sur le comptoir. Les bouteilles s'entrechoquèrent, produisant un tintement.

« Bon par contre je n'ai pas pensé à ramener de gobelets alors si tu en as ce n'est pas de refus. Et tant que j'y pense, prends du coca pour accompagner tout ça parce que moi je ne compte pas boire ça pur. »

Petite joueuse. J'aurais pu ramener de la vodka que ça aurait été exactement pareil. Seulement, je n'avais que du whisky pur-malt parce que mon père ne buvait que ça. Soit. Je n'avais jamais compris l'attrait des hommes pour le whisky, ou encore le scotch. À mon sens, c'était tout juste bon pour se bourrer la gueule rapidement sans se préoccuper du goût que ça aurait. Puis le whisky-cola c'était un grand classique des fêtes d'étudiants. Entre autres. Ne voyant toujours pas Iro arriver – elle était sans doute dans la réserve ou je ne sais pas quoi -je pris mon mal en patience, m'accoudant au comptoir pour ne pas peser sur ma jambe de tout mon poids. Encore une des conséquences de mon handicap, je ne pouvais pas rester debout trop longtemps sans avoir mal. C'était un comble quand on savait que mes jambes servaient autrefois à faire des pirouettes et autres pas de danse.   
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