(gabriel) les âmes lanternes.

noms › Calciare. Les lions à la crinière d’or. Fiers et impétueux. Sauvages et orgueilleux. Un nom dont on ne tarie pas les éloges. Qu’on craint grâce aux affres du temps. Ce nom, il sonne cruellement faux à ses oreilles. Car, au fond, il n’est pas le sien. Né Markis, il n’est devenu Calciare qu’après la mort de ses parents et son adoption par son oncle.  

prénom › ses parents étaient catholiques. D’où le fait qu’ils donnent le nom d’un ange à leur premier enfant. Gabriel, l’ange qui apporte les bonnes nouvelles, celui qui est considéré comme la main gauche de Dieu. Rien que ça. D’angélique, Gabriel n’en a que les traits. Ce dont il se sert à bien des égards.

âge › vingt-trois cicatrices encore à vif. Il y a des blessures dont on ne guérit jamais, qui marquent à jamais. Des blessures lui rappellent qui il était, et qui il s’est juré de ne plus jamais redevenir. Vingt-trois années qu’il savoure, à l’image des survivants. Car c’est ce qu’il est : un miraculé.

date et lieu de naissance › un certain vingt-deux septembre de l’année mille-neuf-cent-quatre-vingt-douze, dans un petit village en bordure de mer dans une des nombreuses archipels Grecques. Loin de l’emprise des Calciare et du poison corrosif qui émane de tous les fibres de leur corps. Les Markis voulaient une vie seine et une enfance innocente pour leur garçon. Mais la roue du destin en a voulu autrement.

nationalité › même s’il est reconnu que du sang sicilien coule dans ses veines, c’est uniquement la nationalité grecque qui apparaît sur ses papiers d’identité.

statut civil › en couple depuis peu, avec une certaine Amalthea. Poupée brisée, qu’il s’est efforcé de réparer. Jamais, il n’avait connu pareille compassion, pareille passion. Les sentiments sont puissants, ancrés au plus profond de son cœur. Et pourtant, il y a cette culpabilité. Ce sentiment de trahison. Il ne devrait pas être avec elle. Parce qu’il le lui a interdit. Longtemps, il a résisté à la tentation. Jusqu’à y céder.  

orientation sexuelle › il n’y a et n’aura que les femmes qui sauront enflammer tous les fibres de son être. Que les femmes qui sauront faire battre son cœur, pour mieux le briser par la suite. Hétérosexuel, c’est ce qu’il clame à qui veut bien l’entendre. Mais en son fort intérieur, le doute plane. Car il y a bien eu cette fameuse nuit, cet élan de folie, avec son cousin. Un instant d’évasion où ils ont bravé les interdits, et où ils se sont jurés de ne plus recommencer.

métier › à trop avoir côtoyé les hôpitaux, forcé de constater qu’il y a pris goût. Infirmier aux urgences, aux côtés des âmes en détresse, qu’il s’efforce d’apaiser et de soigner. Quitte à s’en brûler les ailes.

milieu social › seul héritier d’une fortune léguée à la mort de ses deux parents depuis qu’il a trois ans. Gabriel a grandi avec l’idée qu’il était riche et à l’abri du besoin pour le restant de sa vie. Il aurait pu ne jamais travailler, ou alors griller sa fortune dans les fêtes alcoolisées, ou encore la drogue. Mais il n’en a rien fait. L’argent de ses parents, il le conserve précieusement. Presque religieusement. Attendant de l’utiliser quand cela sera vraiment nécessaire. Qu’il y aura une bonne raison.

situation familiale › orphelin, recueilli par son oncle, qui se trouve être Stamatios Calciare. Gabriel a grandi avec son cousin Tybalt, ainsi que ses deux sœurs. Famille nombreuse qui l’a accueilli en son sein et avec qui il se sent bien.

groupe › supernova.

ta personnalité › CALME — Jamais un mot plus fort que l’autre. Jamais une once d’hyperactivité dans son âme. Gabriel, c’est l’eau qui dort. C’est la force tranquille. Rares sont ceux à l’avoir vu en colère, pour la simple et bonne raison que Gabriel a toujours le contrôle sur lui-même. Ou presque. Il ne s’emporte jamais, parle toujours d’une voix forte mais posée. Petit, il n’était pas turbulent, ne dévalait pas les escaliers au risque de s’en briser la nuque ou ne courait pas toujours devant pour découvrir les choses en premier. On dit toujours qu’il faut se méfier de l’eau qui dort, ou du calme avant la tempête. Mais ces dictons ne s’appliquent pas pour lui. Parce que Gabriel ne s’emporte jamais, qu’il n’est pas rancunier, et qu’il est plus introverti qu’extravagant.

DOCILE — Petit, Gabriel a souvent été considéré comme un fayot. Comme un premier de classe prêt à tout pour avoir les honneurs. Pour être le préféré. Le meilleur. Surement cela vient-il du fait qu'il soit adopté, qu'il soit une pièce rapportée. Que du coup il se sente obligé d'être bien vu, que ses parents adoptifs ne regrettent pas leur choix de l'avoir pris sous leurs ailes. Souvent, ça lui a porté préjudices auprès de ses camarades de classe, ou de sa famille adoptive. Parce que Gabriel, il aime la compétition, les récompenses, les éloges. Alors forcément, ça peut créer des tensions. Surtout qu’il est carré, préférant respecter les règles à la lettre plutôt que de laisser libre court à son imagination. Et que ne pas respecter le règlement lui fait horreur. Parce qu’il a peur des conséquences, peur des punitions. Peur de lire la déception dans le regard de ceux qu’il admire. Surtout celui de Tybalt, son meilleur ami et aussi son cousin. Ou encore celui de son père adoptif.

GENTIL — Trop bon trop con. Gabriel ne sait pas dire « non ». Peut-être est-il aussi un peu trop crédule et naïf. Pour lui, il y a toujours du bon chez quelqu’un. Et il a tendance à ne se focaliser que sur ça. Ce qui fait qu’il se fait souvent avoir. En amour, ça a toujours été compliqué. Exploité, trompé, mené par le bout du nez. Gabriel ne se rend pas compte quand on lui ment, quand on se fout de lui. Parce qu’il n’arrive pas à croire qu’une personne puisse être mauvaise par pure méchanceté. Gabriel, c’est ce genre de personnes qui accorde toujours son pardon. Et qui finit par s’en mordre ensuite les doigts. C’est comme foncer droit dans un mur, mais accélérer quand même. La bonne pâte, quoi.

DISCRET — Dans le bon terme, tout comme dans le mauvais. Gabriel, il sait garder les secrets. C’est un très bon ami pour ça. De son tempérament calme, il a tendance aussi à bien s’intégrer dans un groupe. Parce qu’il ne prend pas la parole à tout bout de champ, ne cherche pas à avoir le monopole de la conversation. Il est là, il sourit, il parle de temps en temps. Il ne cherche pas les conflits, bien au contraire, et préfère ne jamais prendre parti.

PROTECTEUR — Loyal envers sa famille adopte, qu'il considère comme les siens. Il leur a juré fidélité. Gabriel est tout particulièrement proche de Tybalt, son cousin, qu'il s'est juré de protéger. Quitte à mourir pour lui. Il voit bien sa fureur grandir, le feu consumer son âme. Gabriel s'est lancé dans un projet fou, celui de ramener son cousin dans le droit chemin. Faire en sorte qu'il arrête de trainer avec la mafia, de faire le sale boulot des Calciare, mais aussi qu'il arrête les combats de rue afin qu'il commence une vie normale. Gabriel, c'est l'ange gardien des âmes en peine, le chevalier qui brandit son épée pour sauver les plus démunis. Quitte à s'en mordre les doigts après.

ta singularité › VISION DE LA MORT — Si Patrocle est mort sur le champ de bataille, Gabriel, lui, en a réchappé de justesse. Une blessure grave qui l’a laissé plusieurs jours dans le coma et qui a inquiété bon nombre de médecins. Ce qui est sûr, c’est que Gabriel tenait à la vie, et qu’il s’est battu pour ne pas approcher de la fameuse lumière et pour retourner parmi les vivants. De son coma, Gabriel n’en est pas revenu indemne. Il a changé. Parce qu’il a découvert qu’il avait un Don. Qu’il pouvait, en touchant une personne dont l’heure était bientôt arrivée, avoir une vision des dernières secondes précédant sa mort. Qu’il avait la capacité de changer le destin, et de repousser la Mort elle-même. Alors oui, il y a des échecs, mais aussi des succès. Ses plus grandes réussites à ses yeux.

AGILITE ACCRUE — Patrocle était un guerrier né. Entrainé dès son plus jeune âge pour pouvoir régner quand son père n’en sera plus capable. Les rudiments de la guerre sont choses acquises pour lui. Tous les jours, Patrocle passait au moins deux heures à s’entrainer. Que ce soit à l’épée, à cheval, ou encore pour augmenter son endurance. N’ayant pas la carrure la plus imposante, Patrocle a orienté ses entrainements sur l’agilité plutôt que sur la force brute. Et Gabriel a hérité de cette compétence.

ÊTRE PLUS MALCHANCEUX QUE LA MOYENNE — Car Patrocle est mort sur le champ de bataille. Car, de base, il n’a pas eu de chance. Gabriel a leurré la mort une fois, et ce non sans conséquences. Il garde une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Le destin semble le vouloir mort (ou blessé, ridiculisé, fauché) pour une raison qu’il ignore. Et si souvent cela passe pour de la malchance, ou de la maladresse, forcé de constater que cela devient trop récurant pour n’être qu’une coïncidence. Gabriel explique avec humour qu’il est poissard, que c’est comme ça et qu’un jour la roue tournera. Malgré tous ces épisodes de malchance, il garde le sourire. Parce qu’il est comme ça, Gabriel, c’est un éternel optimiste.