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Andrea C. Borealis

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Andrea C. Borealis
HIPPOCAMPE DES BOIS Ψ and i made every living thing out of water
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Jeu 14 Juil - 17:39
bonnie and clyde
SILAS & ANDREA
Le calme avant la tempête. C'était quelque chose qu'elle connaissait bien. La mer était son domaine, à elle et à elle seule. Elle avait vu des milliards de fois des nuages noirs se rassembler au-dessus d'une mer d'huile, alors que les vaguelettes scintillantes passaient de l'argenté à un noir abyssal. Les immenses masses d'eau qui se rassemblaient, se retiraient vers le large, avant de se déchaîner violemment en brisant les bateaux les plus solides comme de vulgaires moucherons. Confortablement installée dans une Maserati GranTurismo (de location, pour la soirée) qui ronronnait comme un chat repu, elle contemplait le lent défilé des rues sous ses yeux - et ça, c'était son calme avant la tempête à elle. Elle était d'un calme glacial, détachée de tout, vide de toute réflexion. La voiture se glissait aisément dans la circulation, se dirigeant lentement mais sûrement vers les quartiers les plus chics de la ville. Le chauffeur (de location, pour la soirée - là aussi, elle avait mis le prix, parce que c'était un dieu grec) connaissait Athènes comme sa poche, et il n'avait pas eu l'air étonné en apprenant sa destination. Après tout, une bonne partie du gratin athénien se rendait à l'endroit précis où elle avait l'intention d'aller. Où ils avaient l'intention d'aller. Les réceptions chic de riches multimilliardaires qui crachaient sur la plèbe et les simples mortels, c'était très moyennement son truc. Sauf les petits fours, à la réflexion. Et le champagne. Mais évidemment, Silas n'avait pas pu s'empêcher d'y voir l'occasion rêvée pour mettre la main sur l'un des plus importants collectionneurs d'art privés de la ville. Et disons qu'elle possédait certains atouts dans sa manche (et ailleurs) que Silas ne possédait pas et ne possèderait jamais (sauf à grands coups de bistouri). Voilà.

Elle méprisait tout ce qu'était Silas. La tromperie, le mensonge, les faux-semblants. Elle était la fille de la mer, et la mer ne trompe pas. La mer ne ment pas. La mer prend ce qui lui revient de droit. Mais Silas l'attirait et la fascinait autant qu'il la dégoûtait. Il était les ténèbres dans lesquelles elle se noyait chaque jour un peu plus, un reflet des abysses les plus noires et les plus profondes de son coeur, l'aspect le plus cruel des océans déchaînés. Résultat, elle ne pouvait pas vraiment se passer de Silas, qui était le seul à véritablement lui offrir sa dose de ténèbres et d'adrénaline - dont elle était devenue si dépendante. D'un autre côté, il s'avérait qu'elle lui était plutôt utile de temps en temps - notamment lorsqu'il s'agissait d'amadouer de vieux riches et de les mettre en confiance. On se demandait pourquoi. Franchement. Ses lèvres s'étirèrent en un rictus amusé qui contrastait nettement avec sa bouille de petite fille angélique. On lui aurait donné le bon dieu sans hésitation. Dommage.

Elle ne remarqua qu'ils étaient arrivés qu'au moment où le chauffeur venait ouvrir sa portière, et elle réprima une grimace dégoûtée en voyant l'incroyable étalage de luxe et de richesse qu'était la maison de leur cible - Aaron Doumas. Il lui suffisait d'une assiette de sushis mangée sur la plage pour passer une soirée sympa, elle. (Même si elle exigeait que le poisson soit plus frais que frais, mais passons). Accordant un hochement de tête charmeur au chauffeur, elle sortit de la voiture de manière à peu près gracieuse (les talons aiguille, on repasserait) et fit son entrée dans la maison, en offrant son étole en (fausse) hermine blanche à l'homme responsable du vestiaire. La maison était un tel étalage de richesse que c'en était révoltant. Point positif? Elle aussi, était un tel étalage de richesse que c'en était révoltant. Pas étonnant que Doumas, cible du soir, riche amateur d'art et de jolies choses, soixante ans bien frappés (beurk) lui offre rapidement son attention. C'était l'objectif. La robe ivoire fendue et au décolleté liseré d'or, c'était pour le mettre en confiance (et pour montrer les jambes musclées par des années de surf, aussi). Les cheveux sombres artistiquement laissés libres, c'était aussi pour le mettre en confiance. Les perles blanches qui entouraient sa gorge, ornaient ses cheveux et pendaient à ses oreilles, c'était encore pour le mettre en confiance. De même pour le parfum entêtant, qui ne masquait pas complétement l'odeur d'embruns et de monoï qui ne la quittaient jamais vraiment. Elle était la jolie distraction du duo qu'elle formait avec Silas. Lui, il serait le beau parleur qui porterait le coup de grâce.

Elle soutint suffisamment longtemps le regard de leur cible pour avoir son attention avant de battre des cils et de détourner les yeux avec un air faussement timide. Pour le moment, elle avait fait son job, et elle ne doutait pas qu'il passerait la voir plus tard, sous n'importe quel prétexte idiot qui lui passerait par la tête. En attendant, elle attrapa une flûte de champagne, et fit discrètement tourbillonner le liquide doré dans le verre, par la simple force de sa volonté, fascinée par la danse des bulles. Et finit par remarquer Silas, à peine plus loin, toujours aussi séduisant - comme le serait un serpent - et occupé à regarder leur hôte. Sans faire un mouvement dans sa direction, elle but la moitié de sa coupe, et suivit son regard. 'Tu es en retard, Ebenus.'



electric bird.
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Silas Ebenus

Silas Ebenus
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Ven 12 Aoû - 11:28
Gestes mécaniques, ceux d'un homme qui a une totale maîtrise de son art. Toujours les mêmes procédés, les mêmes réussites. Un plan parfaitement rôdé qui laisse chez toi de plus en plus d'ennui. Le piment des débuts n'existe plus, la facilité ayant tout rendu moins excitant. Une proie, un stratagème, une pluie de billets. Ton don pour le mensonge et l'escroquerie ont fait de toi un homme riche. De l'argent sale qui t'a offert un bel appartement, de belles fringues, de quoi profiter de la vie comme tu l'entends, dépensant sans compter. Un luxe dans lequel tu te prélasses mais que tu méprises chez les autres. T'estimes que leur fric te revient, que tu en feras un meilleur usage qu'eux. Parce que toi t'as pas besoin de te payer des putes pour t'envoyer en l'air. Ils infligent leurs rondeurs et leurs effluves de sueur à des femmes tout aussi vénales. T'as pas besoin d'une bonniche pour te faire à manger le soir. Bientôt ils demanderont à ce qu'on leur mette directement la fourchette dans la bouche. Tu dégueules sur leur passivité, sur leurs grands airs, comme si tout leur était dû. L'argent te motive moins. Mais le plaisir de les dépouiller, de les escroquer en leur faisant garder le sourire, lui ne fait que décupler. Tu les vois dans leur salon, avec leur toile de grand maître que tu as toi-même composé, réplique parfaite de l'originale, fier de leur acquisition. Des pigeons avides qui veulent toujours plus au point de devenir une véritable farce. Et toi, t'es là pour nourrir leur besoin viscéral d'épater la galerie. Tu restes dans l'ombre, sans artifice, avec pour seule arme tes dons pour la tromperie et l'éloquence. Des mots qui sortent de ta bouche de serpent, tous parfaitement choisis et destinés à les amadouer. Pour qu'il ne reste plus qu'à les pousser au fond du précipice de l'égocentrisme et de la luxure, au paroxysme de son pêché. Quand t'arrives chez Doumas, élégant, le col de ta chemise bien ajustée, c'est cette ambiance que tu retrouves. Et comme à ton habitude, tu revêts le masque. Tu abandonnes ta moue pour un sourire éclatant. Ton regard ne retranscrit plus qu'une joie d'être présent parmi cette tripotée de millionnaires. Faire semblant. Toujours faire semblant. Et celle que tu vas retrouver ce soir ne sait que trop bien à quel point le mensonge est ancré dans ta peau. Il coule dans tes veines, se glisse sous chacun de tes muscles. Tu respires et expires la fourberie. Andréa, elle en a été la victime. Et pourtant elle est restée à tes côtés. Devenue une partenaire, l'atout séduction de ta sombre entreprise. Chaque soir, une part de toi craint qu'elle ne vienne pas. Qu'elle réalise soudainement que votre relation est tout ce qu'il y a de plus malsain, et que jamais tu ne pourras lui apporter pleine satisfaction. Tout ce que tu as à lui offrir, c'est l'excitation du jeu et une partie de jambes en l'air de temps en temps. Bien maigre butin pour une femme ambitieuse. Mais pourtant, une fois encore, tu la retrouves fidèle à son poste. Elle ne tarde d'ailleurs pas à remarquer ta présence et à se rapprocher subtilement de toi. Tu sirotes la coupe de champagne que tu as attrapé au vol sur un plateau d'argent, tout en observant au loin ta cible. « Tant que toi tu es à l'heure, tout va bien. J'espère que tu t'es faite remarquée. » Sans la première phase, le boulot serait un peu plus compliqué. Et avec le temps t'es devenu un peu plus fainéant. Toujours cette lassitude de la facilité. T'as conscience de ton ton incisive, autoritaire et dominant, mais t'es toujours très sérieux dans ton boulot. C'est ta liberté qui est en jeu. Un seul faux pas, une seule mauvaise manœuvre et toute la supercherie pourrait être démasquée. Et là, ça serait la fin du business avec en prime un passage par la case prison. Tu ne ménages jamais les gens qui travaillent avec toi, et ceux qui ne parviennent pas à s'y accoutumer, tu les renvoies chez eux, en prenant soin de leur expliquer jusqu'où tu serais prêt à aller pour détruire leurs vies si jamais leur prenait l'envie de dévoiler tes secrets. Tu te considères comme un homme d'affaires, et on déconne pas avec les affaires. Tu quittes enfin des yeux ta cible pour te consacrer à la jolie brune à tes côtés. Inquisiteur, tu l'observe de la tête au pied. Toujours ton professionnalisme qui t'oblige à jauger l'efficacité de tes employés – et là en l’occurrence sa jauge de sensualité – mais l'homme séducteur n'en perd pas non plus une miette. Satisfait, tu vas jusqu'à lui adresser un léger sourire. Mais ce compliment tu le garde pour toi. L'heure n'est pas à la flatterie. Peut être plus tard, selon ton humeur. Et surtout selon son efficacité. « Je veux pas le perdre. C'est un amateur d'art. Il pourrait nous rapporter gros. Je compte sur toi pour donner tout ce que tu as. Ne me déçois pas. » Fondamentale, de mettre un peu la pression. Mais tu sais qu'Andréa elle a ce qu'il faut pour encaisser. Elle te connait sous ton jour le plus sombre, et pourtant elle ne démord pas. C'est ce que tu apprécies chez elle. Cette audace. Elle a pas froid aux yeux, et c'est non sans une pointe de mesquinerie que tu testes ses limites. « Dis-moi, Andréa, tu serais prête à coucher avec lui si jte le demandais ? » Cet homme peu ragoûtant, dont le ventre tend les bouton de sa chemise trop petite pour lui, mais dont la fierté l'empêche d'en acheter une plus ample à sa taille. Jusqu'où serait-elle prête à jouer ?  


Dernière édition par Silas Ebenus le Ven 16 Sep - 14:05, édité 1 fois
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Andrea C. Borealis

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Ven 26 Aoû - 23:13

Silas et sa langue de serpent, ses mots qui charment et trompent tout à la fois. Silas et ses masques, si nombreux qu'il en était impossible de percevoir sa véritable nature, qui n'était que noirceur, ou presque. Elle avait renoncer à saisir l'essence du personnage, de toute manière. Il n'était que son dealer, en un sens; celui qui l'approvisionnait en l'adrénaline dont elle était devenue si dépendante - ce qui a rendait indirectement dépendante de lui, et ça, elle refusait de l'admettre ou de l'accepter. 'J'espère que tu t'es faite remarquer.' Quelques petits mots, qui lui arrachèrent un vague sourire, tandis qu'elle se refusait encore à lui accorder le moindre regard, les yeux toujours fixés sur leur cible. 'Je dirais que c'est mission accomplie pour moi. Tu m'as bien remarquée, toi.' Elle se décida enfin à lui offrir son attention, haussant un sourcil moqueur. 'J'ai rempli ma part du contrat, ta Majesté. Encore un peu, et il va me manger dans le main.' Délibérément, elle fit glisser ses yeux en direction de leur future victime, accrocha son regard, esquissa un sourire, et souleva sa coupe de champagne, en signe de salut - que le pauvre imbécile s'empressa de lui rendre. Crétin. S'il savait à quel point il allait se faire manger. Bouffé par deux bandits aux visages d'ange. Par un menteur et son acolyte pirate. On se méfiait de femmes fatales et de mafiosos balafrés... pas de jeunes gens tout à fait charmants et respectables. En apparence. Car Silas était tout, sauf charmant, et même en étant parfaitement consciente de ce fait, elle parvenait encore à se faire avoir... et la désillusion était lourde. 'Je veux pas le perdre. C'est un amateur d'art. Il pourrait nous rapporter gros. Je compte sur toi pour donner tout ce que tu as. Ne me déçois pas.' Elle leva les yeux au ciel, mi-amusée, mi-exaspérée, et ne se donna même pas la peine de répondre. Toujours le même petit laïus. C'en était lassant. Elle ne lui avait pas fait faux bond jusque là. Si elle avait voulu le balancer, elle l'aurait déjà fait. Elle n'avait aucun intérêt à ce que leur entreprise échoue, point barre. 'Dis-moi, Andréa, tu serais prête à coucher avec lui si jte le demandais ?' Ces mots. Cette insulte. Lentement, elle laissa son sourire se faner, et, lentement, elle tourna les yeux vers Silas - un regard polaire, des aiguilles de glace dans ses iris, la mâchoire serrée, le visage dur et inexpressif. Plus rien de l'innocente jeune femme en elle, il n'y avait plus que l'incarnation de la colère. 'Je ne le ferai pas, pas pour toi.' Elle cracha presque ce dernier mot, y instillant tout le mépris dont elle était capable. 'Je ne suis pas l'une des filles de joie que tu fréquentes, merci. J'ai d'autres cartes dans ma poche. J'apprécie de voir à quel point tu me sous-estimes, merci. Tu es charmant.' Elle reposa un regard pensif sur leur cible, et fit mine de l'étudier avec intérêt, en se tapotant la lèvre. 'Quoique. Mieux vaudrait peut-être lui que d'autres.' Le tout ponctué d'un sourire moqueur à l'égard de son acolyte. Sur ce, elle tendit sa coupe dans la direction de Silas.  'Ne me sous-estimes pas. A la tienne.'


Dernière édition par Andrea C. Borealis le Dim 18 Sep - 18:50, édité 1 fois
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Silas Ebenus
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Ven 16 Sep - 15:51
Tu ris parce que t’es mesquin. Tu ris parce que t’es cynique. Tu ris parce que t’es un connard. Tu traites mal les gens. Tu rabaisses. Tu humilies. T’es pas foutu d’entretenir une relation saine avec qui que ce soit. Tu es capable d’amour, bien entendu, mais il est rarement pur et sincère. Et on te le rend bien. Des liens ponctués de traitrises. Peut-être que quelque part, tu te contentes de rendre ce que l’on te donne. Ton entourage étant tout aussi fourbe que toi, c’est dans le vice que tu baignes depuis l’adolescence. Le sourire que tu arbores cache en réalité un homme qui méprise les gens. Ils ne sont qu’un moyen de te remplir les poches, de te divertir, ou de sexuellement t’assouvir dans le cas des femmes. Tu ne t’attaches pas à eux. Parce que tu ne sais pas quoi leur dire. Ils ne t’intéressent pas. Andréa sort légèrement du lot. Parce qu’elle a su t’étonner. Elle t’a prise au dépourvu quand tu pensais que le schéma habituel allait s’appliquer. Tu utilises, tu jettes, et elles s’envolent, les insultes qui pleuvent des lèvres, vexées, blessées dans leur égo. Pas elle. Elle t’a insulté, ça oui. Elle est partie aussi, normal. Mais là où c’est étonnant, c’est qu’elle est revenue. Et rien que pour ça, pour avoir suscité cette surprise en toi, elle mérite un minimum ton respect. Respect que tu ne lui montres pas ce soir. Par provocation, et par management. Elle n’est pas comme toi, elle n’est pas familière de ce milieu sournois et sans pitié. Alors c’est une formation accélérée dans l’art de manipuler que tu lui assènes. C’est dur, peu courtois, presque méchant. Mais il n’y a que comme ça qu’elle parviendra à accomplir ce que tu demandes. T’as conscience de ton exigence. D’être tout sauf encourageant quand tu la traites ainsi, mais c’est nécessaire pour votre réussite. La votre. Main dans la main. Elle ne le voit peut être pas, pourtant, si elle t’accompagne ce soir, c’est que tu lui fais confiance. Tu ne confierais pas ce rôle à n’importe qui. Tu ne partagerais pas les gains avec n’importe qui. « Pas pour moi ? Donc, tu le ferais pour un autre. » Tu sais qu’elle ne voulait pas dire ça. Que ce n’est pas ce qu’elle sous entendait. Elle vient seulement de se prendre les pieds dans le tapis dans sa tentative de te rabaisser. « Dans ce cas là, en quoi es-tu si différente des filles de joie que je fréquente ? » Ces ‘filles de joie’ comme elle les appelle, ne déambulent pas à ton bras aux soirées mondaines athéniennes. Elles n’ont pas l’honneur de partager ta vie. Ta vraie vie. Pas celle que tu prétends vivre pour les amadouer. Elle se sous-estime elle-même. Mais ça, encore une fois, tu te garderas bien de lui dire. Tu ne voudrais pas qu’elle ne prenne trop ses aises ou qu’elle se sente trop importante. « Oh,  et moi qui avais prévu de finir la nuit avec toi. Dois-je revoir mes envies ? » Elle manque cruellement de self contrôle, mais ça viendra. Tu crois fermement en elle. Qu’elle n’oublie jamais que c’est son choix d’être ici avec toi. Que tu ne l’as pas forcé, ni obligé à faire quoi que ce soit. Elle est là parce qu’elle veut goûter à ta noirceur et flirter avec ton monde. Et qu’elle se doit d’accepter les conséquences qui vont avec. Tu lèves ton verre dans sa direction. « A la notre ! » Tu bois une gorgée du doux breuvage pour sceller votre union de ce soir, et impatient de commencer, tu te rapproches finalement de la jolie brune, ta main épousant le creux de son dos avec douceur. « Allez, on y va. » Vous vous rendez tous deux face à votre proie. Les choses sérieuses commencent. « Bonsoir Monsieur Doumas. Merci beaucoup pour votre hospitalité de ce soir. Sachez qu’elle est grandement appréciée. Vous avez déjà rencontré ma partenaire il me semble. N’est t-elle pas ravissante ? » L’homme tout sourire alterne entre toi et Andréa. Bien que son attention soit plus intiment porté sur ta partenaire. C’est qu’il baverait presque. « Oh oui, c’est une bien jolie plante ! » Ton sourire s’élargit, amusé par la stupidité de cet homme. Il a déjà mordu à l’hameçon.   
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Andrea C. Borealis

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Dim 18 Sep - 18:48

Même le rire de Silas était un mensonge - un son agréable, qui vous engluait comme une mouche dans du miel. Même lorsque le rire était mesquin. Pas étonnant que soient nombreuses celles à s'y laisser prendre. Elle aussi, elle s'était fait avoir,dans le temps, lorsqu'il essayait de mettre la main sur l'un de ses bijoux, qui se transmettait de génération en génération chez les Borealis. Ce jour-là, elle avait eu envie de le noyer, de l'ensevelir sous des hectolitres d'eau sous la Méditerranée, de lui faire regretter d'avoir ne serait-ce qu'un jour croisé sa route. Puis elle avait ressenti le manque. Pas de lui. De l'adrénaline qu'il lui procurait. Et s'était alliée à lui. Pour le pire et pour le pire. Alors elle s'était habituée, s'était endurcie. Elle laissait le mépris apparent de Silas glisser sur elle comme l'eau sur les plumes d'un canard. Elle n'était pas son égale, dans ces coups-là. Il était le boss, et, bien qu'elle détestât l'autorité plus que tout, elle ravalait sa fierté, et elle le suivait - point barre. Elle se moquait des gains. Tout ce qu'elle voulait, c'était le frisson qui précédait la chute. « Pas pour moi ? Donc, tu le ferais pour un autre. » Enfoiré. Touché. Pas la peine de lui donner plus de grain à moudre, alors elle lui jeta un regard noir, et garda le silence. « Dans ce cas là, en quoi es-tu si différente des filles de joie que je fréquente ? » Enfoiré, le retour. 'Je suis jolie, et je ne suis pas dépendante de toi. Et parce que c'est moi que tu as appelée. The end.' C'était elle, son alliée. Personne d'autre. « Oh,  et moi qui avais prévu de finir la nuit avec toi. Dois-je revoir mes envies ? » La phrase lui arracha un sourire, et elle lui coula un regard de biche innocente sous ses cils, avant d'effleurer la ligne de sa mâchoire d'un doigt. 'Désolée que tu doives revoir tes plans, chéri.' Pas qu'elle était contre l'idée, en soit. Rien n'était fixé. Silas était toujours le compagnon idéal lorsqu'il s'agissait de consumer une nuit, et même elle ne pouvait le nier. Avec un clin d'oeil malicieux à l'attention de son partenaire, elle laissa glisser ses lèvres sur le verre de cristal, et s'offrit une gorgée du nectar qui chatouillait sa langue. « Allez, on y va. » Le frisson qui la parcourut alors ne venait pas de la sensation des doigts de Silas dans son dos - elle oubliait toujours à quel point il pouvait être délicat - mais de l'adrénaline qui commençait déjà à courir dans chacune de ses veines. Ce n'était plus le moment de jouer. « Bonsoir Monsieur Doumas. Merci beaucoup pour votre hospitalité de ce soir. Sachez qu’elle est grandement appréciée. Vous avez déjà rencontré ma partenaire il me semble. N’est t-elle pas ravissante ? » Silas déployait tout son talent, emprisonnant l'homme dans sa toile, la suavité de ses mots l'engluant comme un insecte. Elle put apprécier le regard appréciateur de leur victime, et ravala sa nausée, en composant son sourire séducteur-mais-innocent numéro 26. Un grand classique. Redoutable. Pour un peu, elle aurait cru faire face au loup de Tex Avery. Eurk. Ces hommes, tous les mêmes. « Oh oui, c’est une bien jolie plante ! »Jolie plante. JOLIE PLANTE. Elle dut retenir une grimace de dégoût, elle qui avait le sang chaud et refusait d'appartenir à quiconque, elle qui était si libre, et mobilisa toute sa volonté pour ne pas envoyer son pied dans une zone sensible de Doumas, histoire de lui en donner, de la 'jolie plante'. Au lieu de quoi, elle lâcha un rire cristallin, et invita d'un regard les précédents interlocuteurs de Doumas à s'éloigner. 'Flatteur. Je ne mérite pas tant d'égards.' Ses lèvres s'étirèrent en un sourire complice destiné à Silas. 'Mon compagnon me disait justement à quel point cette réception est sublime, et à quel point c'est un honneur pour nous que d'être vos invités. J'ai toujours souhaité vous rencontrer, vous savez.' Elle se plaça alors de façon stratégique, de façon à ce que Doumas puisse pleinement apprécier la vue, et lui tendit la main. Histoire d'accroître un peu plus sa nausée, Doumas lui fit un baisemain, ce qui aurait pu être charmant, si ce n'était pas si dégoûtant. 'Vous pouvez m'appeler Andrea. Nous partageons une passion pour l'art.' Ses intonations laissaient entendre que le partage pourrait prendre la forme qu'il souhaitait - même si en réalité, elle lui enverrait son poing dans la figure s'il essayait seulement de la toucher. Elle était une Borealis, elle n'était pas n'importe qui.
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