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Angelos Soutzo

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Angelos Soutzo
Catin de LM, pour vous servir.
DEBUT DE TON ODYSSEE : 20/06/2016
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Dim 13 Nov - 17:08
Without fear there cannot be courage.
Penelope & Angelos
Keep in mind that many people have died for their beliefs; it's actually quite common. The real courage is in living and suffering for what you believe.

Il y a des jours où tout te sourit, c’est souvent le cas pour toi d’ailleurs, tout ce que tu touches, devient de l’or. Pas littéralement, tu n’es pas Midas. Mais tu réussis généralement tout ce que tu entreprends. Si tu es heureux en affaire, que tu aimes ton job, tu ne peux pas en dire autant de ta vie personnelle… Bien sûr en apparence on pourrait croire que tu as tout pour toi, les conquêtes s’enchaînent et ne se ressemblent pas, beaucoup te trouve chanceux et aimerait ta place. Malheureusement, toi, ce n’est pas ce que tu veux. Tu n’y peux rien, ta vie est comme ça. Pourtant tu rêves, d’un jour, trouver la bonne personne. Celle qui t’aimeras pour qui tu es au fond de ton cœur, pas pour ce que tu possèdes. Aujourd’hui cela semble une tâche impossible, différencier l’amour, les sentiments sincères, derrières les vagues de plaisirs et de désirs qui envahissent chaque personne que tu touches. Depuis toutes ses années bien sûr tu as appris à contrôler cette part de toi, du moins en partie, mais tu n’as jamais réussi à brider complètement ce don. Et c’est bien ton problème. C’est même ce qui pourrait causer ta perte aujourd’hui, bien que tu n’en aies pas encore conscience.

La fête bat encore son plein dans le club, mais tu es fatigué ce soir, il n’est pas tout à fait une heure du matin, et tu es déjà las. Tu donnes tes instructions pour le reste de la nuit avant de partir en direction de chez toi. Sauf que tu n’y arriveras jamais. Tu te sens tirer en arrière et lorsque tu te retournes,  c’est à peine si tu vois arriver le poing qui s’abat sur ton visage. Tu ne tombes pas, pas encore, tu réagis par instinct, tu as peut-être l’allure longiligne de quelqu’un qui ne sait pas se battre, mais se serait faire une grossière erreur que de le croire. Sous tes costumes hors de prix se cachent des muscles taillés, une hargne qui t’a menée où tu es aujourd’hui. Tu ne tomberas pas sans te battre. Alors c’est ce que tu fais, tu répliques, les coups pleuvent sur toi, ton visage, tes côtes, l’homme en face de toi sait se battre. Il t’insulte, te parle de sa femme avec laquelle tu aurais couché. Tu aimerais lui répondre que c’est faux, mais la vérité est que c’est fort possible. Tu essayes d’éviter les femmes mariées, mais tu sais que certaines enlèvent leur alliance avant de venir au club. Alors il a sans doute raison, quelle importance au fond, tant d’hommes et de femmes passent entre tes bras.

Malgré toute ta bonne volonté et ta combativité, la haine de cet homme envers toi décuple ses forces, son désir de te voir tomber finit par te mettre à terre, mais les coups ne s’arrêtent pas, c’est même plutôt l’inverse. Tu essayes de te protéger comme tu peux, mais tu es impuissant face à ce déferlement de violence. Au bout d’un moment les coups s’arrêtent, l’homme s’en va, te laissant là, dans cette rue sombre où un silence oppressant semble s’être installé. Il n’y a pas une parcelle de ton corps qui ne te fasse souffrir. Ton dos, ton visage, tes côtes, tes bras, tes jambes. Tu es presque certain que rien n’est cassé, tu n’as pas assez mal pour ça, cependant ça n’en reste pas moins douloureux. Tu remercies le ciel qu’il n’ait pas eu d’armes, et qu’il n’ait décidé « que » de te passer à tabac. Tu cherches ton téléphone dans ta poche, malheureusement, lui, n’a pas survécu. Tu pourrais aller dans la première clinique que tu croiserais, néanmoins une part de toi ne veut pas qu’on te voit ainsi. À croire que tu ne souhaites pas qu’on sache que tu es un humain comme les autres, et que toi aussi tu peux chuter. Alors tu te rends chez une des rares personnes qui, sans l’ombre d’un doute, te comprendra toujours.

Comment tu as réussi à traîner ton corps meurtri, et en passant inaperçu, tu ne te l’expliques pas, ta bonne étoile peut-être. Toujours est-il que tu l’as fait, tu es devant sa porte. Tu hésites un instant avant de finalement sonner, puis toquer. Tu n’as pas réfléchi, mais peut-être est-elle sortie, après tout, son boulot, comme le tien, est généralement nocturne. Pourtant tu espères que ce soir, elle ne travaille pas. Tu sonnes encore, tu frappes encore. Et finalement, la porte s’ouvre, te faisant trébucher en avant. « J’ai besoin de ton aide, Penny. » souffles-tu.
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Pardon j'ai mis un peu de temps à poster @Penelope Lampros, j'ai pas été là de la semaine Arrow


Dernière édition par Angelos Soutzo le Ven 6 Jan - 23:38, édité 1 fois
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Penelope Lampros

Penelope Lampros
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Mer 16 Nov - 15:44
I'm little unsteady
Penelope & Angelos
Some say you're trouble, boy, just because you like to destroy all the things that bring the idiots joy, well, what's wrong with a little destruction?

Pour une fois, je passais la soirée à la maison. Je ne travaillais pas et je n'étais pas non plus en vadrouille on ne savait où dans les rues d'Athènes. Dire que je m'ennuyais était un euphémisme. Je n'avais pas l'habitude de rester sans rien faire. Vu de l'extérieur, il était facile de se dire que je me complaisais dans l'oisiveté parce que quand je n'étais pas en soirée, je travaillais à la maison, mais en réalité, je ne restais jamais inactive. Je trouvais toujours quelque chose à faire, un morceau à travailler, une soirée à préparer, mes réseaux sociaux à gérer. Quand je ne faisais rien de tout cela, je trouvais toujours un ami pour sortir, ou alors, je me faisais inviter aux événements mondains d'Athènes. J'avais une vie riche, au sens propre comme au sens figuré, je m'éclatais dans mon travail et mon existence ressemblait à une fête immense et interminable. Je pourrais danser, chanter et sautiller toute ma vie si je le pouvais et même quand je serai vieille et toute ridée, j'aurai toujours l'impression d'avoir vingt ans. J'étais un de ces feux follets qu'on ne pouvait pas attraper et enfermer dans un bocal. J'étais libre, sauvage et indépendante, j'étais ardente comme un soleil et je semais la joie et le bonheur partout où j'allais, que pourrais-je vouloir de plus ? Bien que sois perpétuellement entourée, je me sentais quand même très seule, parce que beaucoup de gens gravitaient autour de moi à cause de mon nom, parce que ma célébrité les attirait comme un papillon de nuit pouvait être attiré par une flamme, mais combien de gens m'aimaient réellement pour ce que j'étais ? Ceux-là, je pouvais les compter sur les doigts d'une main. C'était dans ces moments là que ma solitude devenait pesante, parce que je pensais à Ben et ô combien il continuait à me manquer même des années après  sa mort. Je m'interdisais pourtant d'être triste, d'une, parce que ce n'était pas dans ma nature, de deux, parce que ce n'était pas ce qu'il aurait voulu. Il aurait voulu que je continue à vivre, à m'épanouir, à rester telle que j'étais, authentique, vibrante, lumineuse, comme il m'avait connue parce qu'il m'avait aimée ainsi.

Il était plus de minuit et demie lorsque j'enlevai enfin mon casque audio. J'avais passé ma soirée à écouter de la musique, écumant les chaînes Youtube de jeunes talents en vue de proposer à l'un d'entre eux une collaboration. Je n'étais pas sectaire, je ne  jamais à partager ma gloire parce que j'étais généreuse, parce que plus on est de fous, plus on rit. J'aimais entraîner les autres dans mes aventures trépidantes, découvrir de nouvelles têtes, être confrontée à des façons de penser différentes. J'étais tellement absorbée par mon activité que je n'avais pas vu l'heure passer, j'en avais même oublié de me faire à manger, même si j'ai grillé cigarette sur cigarette et vidé une boîte de chocolats. Je décrétai finalement que j'avais soif et j'allais me lever pour aller chercher une bière dans le frigo quand j'entendis la sonnette de ma porte retentir plusieurs fois. J'arquai un sourcil surpris avant de consulter ma montre une nouvelle fois. Qui pouvait donc me rendre visite à une heure aussi tardive ? C'était d'autant plus surprenant que je n'avais pas le même rythme de vie que le commun des mortels, j'avais plutôt tendance à vivre la nuit. Les coups redoublèrent. Cela ne faisait aucun doute, la personne qui se trouvait derrière ma porte avait absolument besoin de me voir, maintenant. Je pouvais même déceler une certaine impatience. J'abandonnai ma bouteille de bière sur la table de ma cuisine luxueuse puis je traversai le séjour d'un pas rapide avant de me retrouver dans l'entrée. Lorsque je regardai par le judas, je fus surprise de voir Angelos, qui avait l'air salement amoché. Sans me poser davantage de questions, j'ouvris la porte pour le laisser entrer . Je  vis mon ami vaciller et j'eus tout juste le temps de le rattraper pour qu'il ne tombe pas. Il venait de me dire qu'il avait besoin de moi. Je l'aidai à passer son bras autour de mes épaules pour le soutenir car il ne semblait même pas être capable de tenir debout sans aide.

« Mon dieu, Angelos, que t'est-il arrivé ? » murmurai-je, bouleversée de voir mon ami si mal en point.

Je refermai la porte derrière nous puis j'accompagnais Angelos à l'intérieur de mon appartement. J'étais en train de me demander où j'allais l'emmener, si j'allais le laisser dans le salon ou si j'allais directement dans la salle de bains, où se trouvait l'armoire à pharmacie et le matériel de premiers secours. Alors, j'optai pour la salle de bains. J'avais l'impression d'être revenue des années en arrière, où Ben était encore en vie. À l'époque, je n'avais pas pu l'aider, il était mort sans que je puisse faire quoi ce soit pour qu'il s'en sorte. Parfois je me disais que j'aurais pu faire quelque chose, j'aurais dû faire quelque chose, et c'était la culpabilité qui venait m'étreindre. Je clignai des paupières, avant de secouer la tête. Ce n'est pas parce que je n'ai rien pu faire pour Ben que je ne pourrai rien faire pour Angelos non plus. Je ne le laisserai pas tomber, pas alors qu'il avait besoin de moi. Je crapahutai avec lui jusqu'à la salle d'eau, puis l'invitai à s'asseoir sur le bord de la baignoire. Il avait la gueule en sang, probablement quelques fractures. Il fallait nettoyer tout ça et soigner ses blessures. Bon sang Angelos, dans quelle galère tu t'es encore fourré ?

« Viens-là, on va regarder ça. » dis-je avec douceur, alors que je sortais du placard un linge propre.

Je fis couler de l'eau dans le lavabo et je continuais à m'affairer dans la salle de bains. Il ne fallait surtout pas céder à la panique. Je n'étais pas médecin, bordel, je ne savais même pas comment j'étais censée réagir. Et la vue de tout ce sang me pétrifiait. J'étais en train de perdre pied, tout doucement, submergée par mes vieux souvenirs. Je n'avais pas le droit, me répétais-je comme un mantra, je n'avais pas le droit de flancher maintenant, je devais prendre sur moi, rester forte, faire ce que j'avais à faire. Je revins auprès de lui après m'être assurée que j'avais tout ce qu'il me fallait. Je me glissai entre ses jambes et lui relevai le menton pour qu'il lève la tête vers moi. Sans dire un mot de plus, je commençai à appliquer le linge humide sur ses blessures pour nettoyer tout ce sang, tout en m'efforçant de ne pas regarder l'eau du lavabo qui était en train de se teinter de rouge, et mes propres mains qui étaient tâchées de sang. Qu'il me parle s'il le souhaitait, j'étais là pour l'écouter, pour le soutenir, même si ça ne représentait pas grand-chose.  
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@Angelos Soutzo


Dernière édition par Penelope Lampros le Mer 11 Jan - 21:48, édité 1 fois
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Angelos Soutzo

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Ven 6 Jan - 23:32
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Penelope & Angelos
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Tu n’as pas vraiment réfléchis en venant chez elle, tu as vraiment laissé ton instinct te guider, c’est lui qui a décidé pour toi que trouver refuge chez Penelope était la meilleure solution. Et au fond tu sais que tu as eu raison, il y a énormément de monde qui gravite autour de toi, donnant cette impression que tu n’es jamais seul, mais en réalité elle est une des rares personne à t’avoir jamais donné cette sensation. Chaque fois que vous avez été ensemble tu n’as jamais eu ce sentiment de solitude qui ne te quitte pourtant presque jamais. Elles sont peu nombreuses les personnes capables de ce prodige, elle est l’une d’entre elle. Ce n’est pas de l’amour entre vous, c’est une réelle amitié qui s’est forgée, « friends with benefits » diraient certains, mais c’est plus que ça. Vous vous comprenez sans réellement avoir besoin de vous parler. Vous savez ce que c’est de souffrir, de sentir le poids du monde sur vos épaules, d’avoir des habilités qui vous dépassent aussi, avoir cette sensation que personne ne vous voit réellement, tout le monde vous veut, sans vous voir. C’est cette compréhension entre vous qui t’a mené à chercher de l’aide auprès d’elle ce soir.

Elle te rattrape juste à temps alors que déjà tu chancelais, comme si, maintenant que tu n’étais plus seul, ton corps abandonnait enfin la lutte. Comme si, même ton corps, savait qu’à présent tu étais entre de bonnes mains, que tu étais « sauvé » et qu’il pouvait se reposer. Tu sais au son de sa voix à quel point elle s’inquiète de te voir ainsi, tu ne t’es pas vu à vrai dire, mais tu devines aisément que tu ne dois ressembler à rien. « Tu me crois si je te réponds que je suis tombé du trottoir ? » tentes-tu de plaisanter en faisant une grimace alors que le simple fait de parler t’es douloureux. Tu la laisses t’entrainer à l’intérieur de son appartement, et constate rapidement qu’elle vous dirige vers la salle de bain, un choix probablement judicieux. Tu fais ton possible pour ne pas peser de tout ton poids sur elle, tâchant de puiser dans ce qu’il te reste d’énergie pour arriver jusqu’à destination, tu sais qu’elle ne pourrait pas t’y porter. Tu t’assieds sur le rebord de la baignoire tandis qu’elle s’affaire à prendre ce qu’il faut pour nettoyer les plaies.

Alors qu’elle s’installe devant toi, elle te fait doucement relever le menton et entreprend de nettoyer les plaies de ton visage. Tu ne le vois pas tout de suite mais tu finis par remarquer l’attention qu’elle porte à ne jamais poser le regard sur l’eau du lavabo ou ses propres mains. Elle semble hantée par des souvenirs, tu te demandes si ça n’aurait pas un rapport avec la cicatrice que tu avais déjà remarqué sur son ventre. Tu n’as jamais vraiment osé demander ce qui lui était arrivé, supposant que c’était certainement un épisode douloureux de sa vie. Doucement tu viens saisir ses mains des tiennes, tes phalanges sont dans un sale état et bouger tes doigts est une épreuve, mais tu t’en moques. « Je suis désolé Penny. » souffles-tu doucement en caressant doucement le dos de ses mains de tes pouces. « Je n’ai pas réfléchis en venant frapper à ta porte… Je ne savais pas où aller… Je ne pouvais pas prendre le risque de faire les gros titres dans cet état. Pardonne-moi. Si j’avais pu deviner… » t’interromps-tu un instant, tu ne sais pas comment lui dire que tu vois à quel point cela semble difficile pour elle et que tu sais aussi la force qu’elle a de prendre sur elle comme elle le fait. « Tout ira bien Penny, je te le promets. Ce ne sont que des bleus, des écorchures, ce type n’était pas armé et je sais encaisser, ce n’est pas la première fois, surtout pour avoir couché avec la femme d’un autre. » essayes-tu de la rassurer avec un des sourires dont tu as le secret, même si l’effet doit probablement être gâché par ta lèvre éclatée dont tu sens d’ailleurs la plaie se rouvrir légèrement.

Tu relâches ses mains pour la laisser poursuivre à nettoyer les plaies. « Je ne me sais même pas qui c’était en réalité, il ne m’a dit ni son nom à elle ni le sien, j’espère qu’elle était un bon coup au moins, ça compenserait un peu. Ce dont je suis sûr c’est qu’elle était forcément moins bien que toi. » ajoutes-tu avec un petit rire avant de grimacer en te tenant la poitrine, un muscle froissé sans doute, tu n’as pas assez mal pour une côte cassée. « Ça me fait penser que… ça serait peut-être plus simple de me faire prendre une douche que de te fatiguer avec ton petit linge… » persifles-tu en plongeant ton regard dans le sien, un petit rictus aguicheur accroché à tes lèvres, même si tu es parfaitement sérieux et que ta remarque est d’ailleurs très pertinente, tu ne peux pas t’empêcher de flirter. Une part de toi le fait parce que c’est ta nature, tout simplement, l’autre part le fait parce qu’au fond tu devines qu’elle en a besoin, qu’il faut la détourner du sang qui maquille ton visage et ton corps. Tu n’attends d’ailleurs pas vraiment sa réponse et commence à entreprendre de défaire les boutons de ta chemise, une tâche rendue particulièrement difficile avec l’état dans lequel sont tes mains. Une fois de plus, il semblerait qu’il te faille déléguer cette tâche, cela ne serait d’ailleurs pas la première fois qu’elle te déshabillerait.
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Penelope Lampros
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Mer 11 Jan - 21:44
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La vue de tout ce sang me mettait mal à l'aise. Je n'aimais pas voir la vie s'échapper de ces corps, encore moins quand ces corps appartenaient aux personnes qui m'étaient chères. Je n'en étais pas encore au point de tourner de l'oeil mais je n'étais pas dans mon élément non plus. Je n'aurais pas pu être médecin, par exemple, pourtant, je me retrouvais à jouer les infirmières pour mon ami de longue date qui affirmait être tombé du trottoir. Une légère moue dubitative vint ponctuer son propos. Je n'y croyais pas, à son excuse, parce que je le connaissais trop bien, j'étais peut-être parfois trop naïve, mais je n'étais pas non plus stupide, je ne savais que trop bien à quoi ressemblaient les gens après un passage à tabac. Il tenait à peine debout, ses agresseurs n'y étaient pas allés de main morte. Je priais pour qu'il n'ait rien de cassé, comme une côte ou que savais-je d'autre, car si tel était le cas, nous n'aurons pas d'autre choix à part aller à l'hôpital. Pour l'instant, il était encore trop tôt pour mesurer l'étendue réelle des dégâts, le plus urgent était d'éponger tout ce sang, de vérifier s'il n'y avait pas d'hémorragie. Je n'avais aucune envie de le voir se vider de son sang sur le carrelage de ma salle de bains. Je me mordillai la lèvre inférieure, me retenant de justesse de secouer la tête pour chasser ces pensées délétères de mon esprit. J'étais d'ordinaire si pétillante et si joyeuse, ça ne me ressemblait pas d'afficher cette expression grave et concentrée. Pourtant, il fallait que je garde le contrôle sur mes sentiments parce qu'il avait besoin de moi. Ce n'était pas le moment de flancher, s'il était venu me voir, c'était pour une bonne raison. T'as l'air d'une épave, Angelos, tu le sais ça ? Puis, je me sentis immédiatement coupable d'avoir eu une telle pensée. Bien sûr qu'il était mal en point, comment pourrait-il en être autrement ? Il venait de se faire casser la gueule, bon sang et je n'étais pas sûre de vouloir en connaître les raisons. La bienséance voudrait probablement que je ne pose pas trop de questions, sois belle et tais-toi, disaient-ils, mais j'étais beaucoup trop curieuse pour mon propre bien. J'avais la fâcheuse tendance à mettre mon nez partout, à fouiner, j'adorais les potins, les sales petites histoires que les habitants d'Athènes se donnaient tant de mal à cacher.

Ce soir, j'avais peur. J'avais peur de ce qu'Angelos était en train de me cacher. Je ne pouvais pas non plus m'empêcher de m'inquiéter pour lui. Pourquoi se sentait-il obligé de me sortir une excuse foireuse à laquelle ni l'un ni l'autre ne croyions ? Il était peut-être en train de plaisanter, mais le cœur n'y était pas. ça ne m'amusait pas du tout. Je mis alors le doigt sur le sentiment qui me contrariait depuis qu'il était apparu sur le pas de ma porte dans cet état. Je n'avais pas envie de le perdre, lui aussi. Toute cette histoire avait un air de déjà vu qui me donnait la nausée. Au bout d'un moment, je fus incapable de soutenir son regard plus longtemps. Le voir aussi mal en point me brisait le cœur. Je ne voulais pas l'imaginer en mille morceaux, le nez dans le caniveau. Je me sentais dans un état second, incapable de me concentrer sur ma tâche. Il était déjà en train de s'excuser. Il venait de prendre mes mains dans les siennes et je le laissais faire. Les caresses de ses doigts sur ma peau m'apaisaient. Je ne me sentais pas sereine pour autant. Il disait qu'il ne savait pas où aller, qu'il voulait fuir les paparazzis et ça se comprenait, personne n'aimait se retrouver ainsi exposé alors qu'on se trouvait dans une situation compromettante. Je ne savais que trop bien ce que c'était d'être sans cesse sous le feu des projecteurs. Je l'avais vécu et je ne voulais plus jamais que ça recommence. J'aurais voulu lui dire qu'il avait bien fait, que ma porte lui était toujours ouverte s'il le désirait, que je serais même capable de l'aider à planquer un cadavre si besoin est – ça aussi, je l'avais déjà fait – mais aucun son ne franchissait mes lèves, j'étais désespérément muette, incapable de dire quoi que ce soit pour le conforter. Quelle amie en carton je faisais, c'était encore à lui de me rassurer et de s'excuser pour le mal qu'il était en train de me faire alors que c'était lui qui en avait le plus besoin. Je levai enfin les yeux lorsqu'il me promit que tout ira bien. Il essayait de minimiser la chose, de me faire croire que ce n'était qu'une broutille. Je laissai échapper un soupir blasé lorsqu'il avoua s'être fait tabasser pour avoir couché avec la femme d'un autre. C'était donc ça, le nœud du problème, ce qui lui a presque valu de se faire démolir. Je ne savais pas si je devais en rire ou en pleurer, alors, je laissai échapper un son à mi chemin entre les deux, un peu étranglé, tandis que je posais mes mains sur ses épaules.

« C'était donc ça. » je secouai la tête d'un air faussement désespéré. « Tu es incorrigible. »

Il y avait une réelle tendresse dans ma voix. Je n'avais même pas l'air d'une mère qui était en train d'engueuler son gamin, je n'étais même pas en train de le réprimander à dire vrai, je ne faisais qu'exprimer un constat. C'était malheureusement le genre de travers qui guettaient les gens comme nous. Nous étions trop beaux, trop magnétiques, trop séduisants, nous ressentions le besoin d'assouvir une pulsion peu importe le partenaire. J'avais moi-même déjà couché avec des hommes mariés, ou des femmes simplement curieuses de découvrir un autre aspect de leur sexualité. J'avais somme toute un tableau de chasse bien garni, parce que je ne remettais jamais le couvert avec qui que ce soit. Angelos était une des rares exceptions, et c'est parce que nous étions identiques que nous nous entendions aussi bien. Je laissai échapper un léger rire lorsqu'il parla de son plan cul d'un soir. Ce n'était certes pas une façon de parler d'une femme, mais il essayait d'en plaisanter, de dédramatiser la situation.

« Crétin. » m'esclaffai-je en lui tapant doucement sur l'épaule, pour le taquiner. Puis, lorsque je le vis grimacer à cause de la douleur, j'ajoutai précipitamment. « Je suis désolée, je ne voulais pas... »

Son compliment me fit toutefois plaisir. J'espérais bien qu'elle n'était pas aussi bien que moi, même si je n'avais pas la prétention d'être la numéro un dans son lit. Je me doutais bien qu'il voyait d'autres personnes et cela ne me gênait pas outre mesure, puisque je faisais exactement la même chose. Alors, je ne lui en tiendrai pas rigueur, pas sur ce point, en tout cas. Nous étions amis et rien d'autre, ça avait toujours été clair entre nous, la jalousie n'avait pas sa place dans une relation comme la nôtre. Le jour où ce poison s'immiscera entre nous, cela voudra dire qu'on avait merdé quelque part. Je restai quelques instants bouche bée lorsqu'il me suggéra d'utiliser la douche. Cette fois, je pouffai franchement de rire.

« Si tu ne l'avais pas suggéré, je n'y aurais sans doute pas pensé. » dis-je, faussement ingénue, tandis qu'il s'attelait à défaire lui-même les boutons de sa chemise trempée de sang. «  Et si tu me laissais faire ? » Mon souffle était soudainement devenu plus rauque, plus sensuel, d'une certaine façon. « Tes mains sont assez amochées, or, pour ce genre de job, il vaut mieux faire preuve de précision. »

Comme pour joindre le geste à la parole, j'écartais ses mains du tissu pour attraper les pans de sa chemise et de tirer dessus, faisant sauter les autres boutons. C'était peut-être radical mais aux grands maux les grands remèdes, je n'avais pas la patience pour enlever un à un tous les boutons et de toute façon j'étais moi-même trop fébrile pour effectuer ce travail de précision, comme je l'avais si bien dit. Comme pour chercher une quelconque blessure sur son corps meurtri, mes mains effleurèrent délicatement sa peau, en touches légères, sans jamais insister. Mes lèvres, elles, s'aventuraient du côté du lobe de son oreille. Je ne faisais que le frôler, je ne le touchais même pas. Au lieu de devenir beaucoup plus entreprenante, j'attrapai un autre linge, propre cette fois et je continuai à nettoyer ses blessures, soulagée de constater qu'il ne s'agissait que d'éraflures superficielles.  
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