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 You'll be the death of me, seriously ϟ Caprice

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Alexandre D. Calciare

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Alexandre D. Calciare
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Mer 13 Juil - 0:35
You’ll be the death of me, seriously
You're something beautiful, a contradiction. I wanna play the game, I want the friction. You will be the death of me. I won't let you bury us, I won't let you smother us, and I won't let you murder us. I wanted freedom, bound and restricted. I tried to give you up but I'm addicted. How did it come to this ?You will squeeze the life out of me. Will our time be running out ?

Il avait sans nul doute grillé pas mal de feux rouges et de priorités, manqué d’écraser une dizaine de piétons qui ne lui avaient rien demandé, sauf que, quand même, les trottoirs, c’est pas fait pour les chiens, et en plus de ça, il avait très sûrement niqué la gomme de ses pneus à force de virages pris très serrés et d’un bon gros coup de frein dès lors qu’il avait fini par se garer. Si on ajoutait à ça qu’il avait donné un gros coup de poing dans le mur le plus proche, une fois que son interlocutrice téléphonique avait raccroché, et que cela lui avait d’ores et déjà laissé plusieurs écorchures sur le poing, on pouvait dire qu’il était bien, mais alors bien bien énervé. Après qui ? Oh, pensez-vous, juste après Caprice, sa chère sœur jumelle, pour changer ! Il avait beau assez facilement s’emporter au quart de tour, parce qu’il était impulsif, sanguin, violent, latin, grec, méditerranéen, tout ça tout ça, il fallait bien reconnaître que sa sœur avait un don pour lui faire exploser tous les scores de rapidité à péter un câble. Bien évidemment, il s’estimait dans son bon droit, à la fois de griller les feux rouges pour arriver plus vite à destination sur place et parce que les gens ne se bougeaient jamais assez rapidement le cul, mais aussi de ne pas faire gaffe aux piétons qui traversent la route sur les passages dédiés à ça parce que les pétions ça marche au lieu de courir quand ça traverse, mais aussi de se garer à l’arrache, en pétant le rétroviseur de la voiture de sa chère sœur sur l’emplacement qui lui était réservé au sein du parking souterrain de leurs bureaux. Caprice lui avait fait un coup de pute, encore une fois, pour ne pas changer. Ils s’étaient vus le matin même, pourtant, mais elle n’avait absolument pas pipé mot concernant la petite affaire qu’elle avait menée derrière son dos. Mademoiselle s’était arrogée le droit de le désinscrire de la Vente d'Or du Jardin des Hespérides, et avait sans doute pensé que son action passerait crème, que personne ne remarquerait rien, pas même Alexandre lui-même. Même si lui penchait plus pour le fait qu’elle s’estimait dans son bon droit, et qu’elle continuait juste sur sa lancée à toujours vouloir essayer de s’imposer sur lui, de le dominer, de prendre l’ascendant dans ce couple qu’ils formaient bel et bien. Sauf que, hé ho, il ne faudrait quand même pas essayer de le prendre pour une pomme, pour rester dans le ton, voire même pour une truffe ! L’une des damoiselles travaillant à l’organisation de l’évènement l’avait appelé, histoire de s’assurer qu’il maintenait bien sa rétractation et ne voulait pas revenir sur sa décision. Un détail auquel avait sûrement pensé Caprice, sauf qu’elle avait dû bien s’asseoir dessus, avec son joli petit cul toujours sculpturalement bien moulé, qu’importait la jupe, la robe ou le pantalon qu’elle portait.

Alors, ouais, le principal concerné, à savoir Alexandre lui-même, était particulièrement remonté. Qu’il s’agisse de sa propre sœur, de sa sœur jumelle, qui plus était, n’arrangeait en rien les choses, bien au contraire. Il n’avait alors eu d’autre choix que de plaquer ce qu’il était en train de faire, et croyez-le, c’était important. Un truc en lien avec la Mafia, et le fait qu’il utilisait son entreprise de joaillerie-horlogerie pour faciliter l’acheminement de marchandises illégales, vous ne pourriez pas comprendre, et puis, cela ne vous regardait absolument pas. Donc, oui, il avait dû tout plaquer, ce qui ne l’enchantait pas, même si, dans le fond, il s’en foutait un peu. Il avait du personnel pour gérer ça en son absence, du genre à savoir qu’ils n’avaient pas intérêt à merder et à le décevoir. Cela ne serait donc jamais qu’une excuse, pour lui, d’aller balancer à Caprice qu’elle mettait en péril quelque opération mafieuse entreprise de sa part pour le compte de la Famille, au sens propre comme au sens figuré d’ailleurs, avec un F majuscule et un F minuscule. Il n’avait pas foncièrement besoin de se trouver une excuse, ou de se dédouaner, mais, bon, c’était toujours ça à prendre, et puis, il était comme ça. En tout cas, rouler à toute allure au volant de sa voiture hors de prix, décapotée, n’avait en rien calmé ses nerfs ou apaiser son courroux. Arracher délibérément l’un des rétroviseurs de la voiture de sa sœur n’avait pas plus eu le moindre succès de ce côté-là non plus ! Et pendant les minutes durant lesquelles il rejoignait les bureaux de l’entreprise qu’il avait fondée avec Caprice et de laquelle il était co-PDG, il continuait de ruminer sa fureur, en assassinant du regard la moindre personne qu’il pouvait croiser. Oui, il était tant et si bien énervé qu’il ne remarqua pas tout de suite la désertion des bureaux. Sérieux, ils étaient passés où, tous ? … Ne lui dîtes pas que … La porte de la salle de réunion s’ouvrit au même instant, libérant le passage à tout le personnel. Un personnel qui ne s’était sûrement pas réuni pour prendre le goûter. Alors là … Là … Là, c’était vraiment la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, pas qu’Alexandre ait besoin de ça pour s’énerver, mais quand même ! Sans prendre la peine de jouer des coudes ou de s’excuser, il fonça droit devant, droit sur sa proie, à savoir, droit sur Caprice, encore installée en tête de table, dans son fauteuil à lui, en plus, s’il ne se trompait pas. Les gens n’avaient qu’à se pousser s’ils ne voulaient pas qu’on leur rentre dedans, et d’ailleurs, c’est ce qu’ils firent, se barrant tous d’ici en quatrième vitesse. Caprice, elle ? Oh, pensez-vous, elle ne lui accorda pas le moindre regard, visiblement plus occupée à passer un coup de téléphone. Un coup de téléphone auquel son cher frère s’empressa de mettre fin, en arrachant carrément le fil de la prise, quitte à arracher aussi un peu la prise en elle-même dans le même mouvement.

    « C’EST QUOI CE BORDEL ?! Non mais tu te sens plus ? Je me pointe ici parce que j’apprends que Madame me raye de la liste des participants à la vente aux enchères, mais en plus, t’organises des réunions du personnel derrière mon dos ?!!! … Et c’est mon fauteuil !!  » Il se penchait dangereusement vers elle, après avoir défait un ou deux boutons de sa chemise, et avoir lourdement tapé du poing sur la table. « Alors, cette fois, ça va être quoi ta ligne de défense ? TU M’EXPLIQUES ?!!!  »



Dernière édition par Alexandre D. Calciare le Ven 2 Sep - 16:35, édité 4 fois
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Caprice M. Calciare

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Caprice M. Calciare
SEDUCE AND DESTROY
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SEDUCE AND DESTROY
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Lun 15 Aoû - 18:18

❝ You’ll be the death of me, seriously ❞Alexandre & CapriceTes ongles peints d’un rouge criard martèlent l’acajou de la table de réunion, le rythme s’accélère à mesure qu’il bavasse, imageant ainsi ton ennui grimpant, le thermomètre de ta patience plus bas que la moyenne est prêt à exploser. Ridiculement bas. Tu en profites pour le détailler de ton regard intrusif, regard qui se veut insistant courant de la goutte de sueur sur son front à son bas de pantalon trop haut retroussé à ton goût. Tu l’inspectes sous toutes ces coutures ne faisant aucun effort pour sembler discrète ou subtile. Tu n’y vois pas le moindre intérêt. Tu veux qu’il sache. Tu veux qu’il comprenne. Que tu le passes au peigne fin, relevant le plus petit détail te déplaisant dans son allure ou son discours. Les deux sont pour toi indigne du temps que tu lui accordes et tes doigt marquent plus fort encore la cadence de ton exaspération. La tension monte d’un cran tandis que tu te délectes de le voir se ratatiner sur place. A tes pieds. Sous tes assauts manquant cruellement de courtoisie et d’égard. Tu n’as aucune politesse élémentaire envers tes employés, bien au contraire, tu prends plaisir à les humilier, les rabaisser, leur démontrer qu’ils ne sont qu’un maillon de la chaîne que tu as construit et qu’ils sont si aisément remplaçables. Ils restent pour le gros chèque de fin de mois, non pour l’ambiance de travail c’est certain. « C’est tout ce que vous avez à me proposer Delenikas ? Pourtant Helen m’a dit que vous travailliez parfois ensemble jusqu’à deux heures du matin. Mais qu’est-ce que vous avez fichu… » tu fais signe à ton assistante de rallumer la lumière, jugeant que cette présentation touche à sa fin. Tu les accuses très clairement, et devant tout le personnel, d’avoir une liaison, chose que tu ne prends pas du tout au sérieux mais qui ne manque pas de les mettre mal à l’aise, seule satisfaction que tu retires de leur récente association. D’une oreille distraite tu écoutes ses vaines justifications, tu ne te caches pas d’habiter un mépris certain pour les rares mâles peuplant tes employés, ils sont ceux que tu rétrogrades avec le plus de facilité. Tout d’abord car tu juges que la vengeance et la destruction d’autrui est avant tout une affaire de femmes, les hommes n’étant guère taillé pour être vindicatif. Ensuite car tu as évolué dans un milieu patriarcale étouffant où tes frères bien aimés étaient traités en vainqueurs quand tu étais vouée toi femme que tu es au silence et à la passivité. Tu t’es toujours appliquée à les égaler si ce n’est les surpasser et tu prends depuis un malin plaisir à prendre ta revanche sur ces messieurs. Tu hais ces hommes, qui parce que tu es ou a été une femme séduisante, refusent de t'accorder le moindre gramme de cervelle. Ces hommes qui, quand tu es libre de ton corps, que tu les regarde sans rougir, font tout pour te détruire. Tu es persuadée, au fond, que les hommes détestent les femmes. Ils ne supportent pas qu'elles soient, ne serait-ce qu'une minute, plus intelligentes, plus libres, plus raffinées qu'eux. « Franchement je suis déçue. J’espère que la prochaine fois vous aurez mieux à me proposer. Dans votre intérêt. La réunion est terminée. » Tu les renvoie d’un geste de la main à leur besogne tandis que tu prépares à recevoir ton rendez-vous téléphonique de onze heures. Réglé comme une horloge la sonnerie retentit et tu décroches le combiné d’une voix enjouée, tu peux devenir la plus agréable des interlocutrices dès lors que tu as quelconque profit à en retirer.  T'es cette femme : détestable avec ses proches, aimable avec le premier venu. Comme tu penses que tu n'as plus rien à gagner auprès des personnes avec lesquelles tu vis et que tu ignores tout ce qui est don, amour, générosité, tu ne fais plus d'efforts et exerces sur tes proches une tyrannie brutale, impitoyable, afin de les maintenir sous ton joug. Mais, remplie d'orgueil, il te manque ces douces flatteries chères à ton cœur, flatteries que tu ne peux récolter qu'auprès de parfaits inconnus, qui, ignorant le tréfonds de ton âme, te trouvent charmante et te parent de toutes les qualités. A l’instant même où tu offres à ton potentiel client un rire aussi gracieux que faux ton œil se pose sur la silhouette bien connue de ton double. Une mer de gens se dressant entre vous tu attends patiemment qu’il perce la cohue pour parvenir jusqu’à toi, tu ne bouges pas un cil continuant ta conversation animée, ne te faisant cependant aucune illusion sur la raison de sa colère. Palpable tu peux la sentir traversée les vitres pour bondir à ta gorge, son visage empourpré par la contrariété. Ton sourire s’élargit devant les efforts totalement inutiles de ton assistante pour retenir l’entrée d’Alexandre « Je suis navrée mais la communication est très mauvaise. Je crois que nous allons être coupés incessamment sous peu… » à peine as-tu finis ta phrase que ton frère te force à raccrocher arrachant téléphone, prise, et tout fil se trouvant entre toi et lui avant de te hurler son mécontentement au visage. Il se plaint, râle, sa voix cogne dure à tes oreilles pour te faire comprendre son exaspération, sa fatigue, sa lassitude. L'une ou l'autre t'apportent la même satisfaction. Tu n'as que faire de ses revendications, tu es ici pour exiger, parasiter, blesser. Glacial. Pire que glacial, tu sens la rage vibrer dans sa gorge, la fureur au bout de ses doigts crispés qui s’abattent en un poing sur la table. Tu ricanes de plus belle en réaction à ses derniers mots et ton regard se dérobe au sien, tu te redresses de son fauteuil pour venir tourner autour de lui, parfaitement sereine t’amusant de son impulsivité maladive, tu oses venir glisser ta main d’une épaule à l’autre comme pour apaiser la bête d’un geste tendre tout en persiflant tes paroles irritables de ta voix mielleuse « Mauvaise matinée je présume ? » Tu tires sur la corde, parce qu'il te demande expressément d'arrêter ce petit manège. D'autres gens à torturer tu en as plein mais tu n'y trouves aucun intérêt, le plaisir que tu retires de l’indisposition que tu lui infliges est bien plus libérateur. Tu connais ton frère, tu le connais mieux que personne et l'inverse est sûrement vrai, alors tu sais pertinemment où frapper son ego, quels points sensibles piquer au vif. « Ai-je réellement besoin d’une ligne de défense ? Et depuis quand ? » Haussant les sourcils tu viens poser ton royal fessier sur la table, prenant place à quelques centimètres de lui tu exprimes tout haut n’avoir besoin d’aucune explication et encore moins d’excuse. Ce n’est pas toi. Surtout pas avec lui. Tu ne demandes jamais la permission, le droit tu le prends parce que tu le veux et parce que tu le peux. Il sait pourtant comment tu fonctionnes. T’es ce genre de gonzesses. Celles qui n’ont pas l’air pratique. Et qui ne le sont pas. Pas le genre à vous filer le mode d’emploi pour vous faciliter la tâche. « Je voulais simplement te rendre service moi. Ces mondanités ce n’est pas ton truc, tu le dis toi-même tout le temps. » Menteuse. Toi comme lui savez parfaitement que la raison est tout autre. Depuis quand fais-tu preuve d’altruisme ? Cette annulation est un acte purement égoïste motivé par ta jalousie excessive et ton besoin de tout contrôler, a fortiori ton jumeau. « C’est étrange… j’ai pourtant dit à ma secrétaire de dire à ta secrétaire qu’il y avait une réunion ce matin. La note a dû se perdre en route.. Quel dommage. Tu devrais songer à remplacer Tania, elle est si tête en l’air ! » affichant une moue faussement navrée tu dissimules à son regard un rictus sardonique « Ne t’en fais pas, j’ai très bien su gérer la situation sans toi, la réunion s’est déroulée sans encombres. En fait.. c’est dingue mais ton absence a à peine été remarquée. Au fait, qu’est-ce que tu fais ici de si bon matin ? Tu n’as pas une course à faire pour papa ? » Cette fois tu ne caches plus ton sourire moqueur, sous-entendant de façon horripilante que tu peux facilement te passer de lui ici et qu’il est bien trop occupé à jouer le fils modèle auprès du patriarche. « Oh et tu peux reprendre ton fauteuil, je n’en ai plus utilité. » te relevant d’un bond tu finis par tourner les talons en direction de la sortie, bien décidée à le planter là, bouillant dans sa colère pour rejoindre ton bureau. Tu n’avais aucun intérêt à lui prendre son bien. Aucun si ce n’est lui rappeler que ce qui est à lui est à toi. Et tu ne manques jamais de réclamer ton dû.  






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Alexandre D. Calciare

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Alexandre D. Calciare
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Lun 29 Aoû - 22:46
You’ll be the death of me, seriously
You're something beautiful, a contradiction. I wanna play the game, I want the friction. You will be the death of me. I won't let you bury us, I won't let you smother us, and I won't let you murder us. I wanted freedom, bound and restricted. I tried to give you up but I'm addicted. How did it come to this ?You will squeeze the life out of me. Will our time be running out ?

Tout semblait naturel entre eux. Sans nul doute parce que ça l'était. Ils ne se forçaient jamais, n'avaient absolument pas à forcer le trait, ou à devoir se mentir, se préserver l'un l'autre. Tout était naturel entre eux, brut, cash, sans chichi ni remaniement. Mais à quoi pouvait-on bien s'attendre d'autre ? Elle était sa sœur, il était son frère. Ils étaient surtout jumeaux. Un seul bloc, un seul monolithe, et ce pendant longtemps. Bien qu'ils soient respectivement nés fille et garçon, leurs parents n'avaient pas opérés la cession entre eux dès le début. Sans doute cela pouvait-il apparaître quelque peu surprenant, à la lumière d'aujourd'hui, et si l'on analysait la différence de traitement que Stamatios pouvait réservé entre ses fils et ses filles, lui qui mettait en exergue la prédominance et la primauté des mâles sur les femmes. Dans le fond, Alexandre penserait qu'une telle interrogation se tenait, s'il était un minimum seulement intéressé parce que vous pouviez bien penser de tout cela. Pour de vrai, cela ne vous regardait pas, et s'il vous chopait à vous mêler d'affaires qui ne vous concernait pas, il n'hésiterait pas à vous faire mordre la poussière, quitte à vous faire perdre quelques dents, voire même un œil. C'est gratuit, c'est cadeau. De toute façon, il ne s'était jamais penché sur la question : comprendre le pourquoi du comment ne l'intéressait pas, parce qu'il ne remettait absolument pas en cause ce qu'avaient pu faire ses deux parents. Mais peut-être que sa mère avait quelque chose à voir là dedans, allez savoir ... Quoi qu'il en soit, sans doute avait-on pensé que l'union fait la force, et que deux valaient mieux qu'un seul. Alors, on les avait laissés dans le même berceau, là où leurs petites menottes se joignaient pour dormir, là où ils s'endormaient et se réveillaient en observant l'autre, là où l'un ne pouvait s'empêcher de pleurer ou de rester calme si l'autre faisait de même. Puis, on les avait laissés partager la même chambre. On était blindés de thunes, chez les Calciare, alors l'un comme l'autre n'avait sans doute jamais eu la sensation de se marcher dessus, de ne pas pouvoir avoir un espace suffisant pour pouvoir respirer, se mouvoir et entreposer ses affaires. De toute façon, la notion de propriété avait tout à la fois toujours été très floue et très marquée pour eux. Ils partageaient tout, leurs jouets, leurs cahiers de cours, leurs livres, leurs crayons, dans un concept où tout était à eux deux et rien n'était à l'un plus qu'à l'autre. Mais dans le même temps, ce qui n'était ni eux ni à eux était étranger. Certes, leur frère et leurs sœurs cadettes tout comme leurs cousins et cousines avaient tout de même droit à un certain traitement de faveur, mais dans le fond, il n'en demeurait pas moins qu'il y avait ce concept d'isolement, de réclusion, de bulle, pour eux. Elle était à lui tout comme il était à elle, et il était hors de question qu'ils partagent la propriété de quoi que ce soit avec d'autres que leur jumeau. Pendant si longtemps, il n'y avait pas eu de secret entre eux, là où, dans le même temps, ils en avaient eu des tonnes pour les autres.

On ne coupe jamais court à une relation telle que la leur. Peut-être qu'aux yeux des autres, bien des choses entre eux étaient devenues de plus en plus malsaines et complètement folles, comme le fait qu'ils partagent la même chambre pendant bien des années, ou comme le fait qu'ils avaient même vécu dans le même appart', à leur majorité, et ceux pendant plusieurs années, un appart' où il y avait plus que deux chambres et où il avait été assez régulier, quand il ne découchait pas et qu'elle ne ramenait pas un énième connard dans son lit, qu'ils partagent les mêmes draps, la même intimité ... Ces choses là laissent des marques, au delà du visuel et du compréhensibles. Ces choses là, aussi, peuvent virer à la dangerosité et à la toxicité avant même qu'on ait eu le temps de tirer la sonnette d'alarme. Et leur altercation présente n'en était, dans le fond, qu'une énième preuve. Elle savait jouer avec ses nerfs comme personne, il savait la faire sortir les griffes mieux que quiconque. C'était du donnant donnant, sans doute, mais dans leur version à eux, l'échange de bons procédés pouvait vite s'avérer coupant, déchirant, blessant et vexant, même. Ils ne prenaient pas de gants, ne se faisaient pas de cadeaux, car de ménager l'autre, ce serait artificiel, mesquin, manipulateur de vérité. Ce serait cruel, aussi, parce que cela reviendrait à juger que votre jumeau est trop fragile, incapable de supporter la vérité. Ce serait aussi le prendre pour un con que d'espérer bêtement et vainement qu'il ne se rendrait compte de rien. Il y avait cependant des dérapages, parce qu'ils avaient leurs foutus caractères, et qu'il y avait encore et toujours ce rapport de domination et de droit d'aînesse et de genre entre eux. Elle était son aînée de quelques minutes seulement, l'une de leurs aïeules de la branche Calciare de Naples ayant d'ailleurs toujours prétendu qu'ils étaient nés accrochés là à l'autre, Alexandre agrippant d'une main ferme la cheville de sa jumelle. Ce n'était sans doute qu'une énième légende familiale, comme celle qui évoquait le fait que l'un de leurs ancêtres aurait un jour bu de la lave en fusion sans que cela ne lui fasse rien. Mais l'image était tout de même là, non ? Inversement, si elle était l'aînée, il était le mâle. Ils avaient chacun leurs exigences, leurs volontés, aussi, et cela ne s'accordait pas toujours, c'était le moins que l'on puisse dire !

Preuve en était aujourd'hui, où le tonnerre tonnait, et où les portes auraient bien claquées s'il y en avait plus d'une seule dans la pièce où ils se trouvaient, et si les employés de leur boîte n'avaient pas pris soin de la refermer eux-même, dans le plus grand silence possible. Loin de s'excuser, elle riait, elle ricanait, même. De ce rire qui le poussait si souvent à s'imaginer lui tordre le cou, ou même pire, la saisir par sa si jolie gorge, de ses deux mains puissantes à lui, pour la sentir affaiblie, pour la sentir à sa merci, là où il pourrait alors faire d'elle et de son corps ce qu'il voudrait. Il sait qu'il n'a que peu de patience, et que son seuil de tolérance est très faible, d'autant plus quand Caprice s'en mêle. Il sait aussi qu'il monte vite dans les tours, et que sa fureur n'en devient alors que plus facile à attiser. D'autant plus par elle. Parce qu'elle le sait, déjà, tout ça, elle, et elle sait y faire, elle sait manœuvrer pour accentuer et compliquer encore plus les choses et l'effet. Rien qu'à sa démarche, il crame direct qu'elle ne cesserait pas son petit manège de si tôt. Et rien qu'à sentir sa main glissée de l'une de ses épaules à l'autre, cela le fait se tendre tout autant que cela lui remue les entrailles, le poussant à fermer les yeux et à serrer les mâchoires, pour ne pas la plaquer contre le mur le plus proche, ou même mieux, sur la table de réunion, en l'attrapant par le cou pour passer enfin à l'action.

    « Caprice ... »
    Cela sonne comme un avertissement. Il lui indique qu'elle doit cesser ou il va lui arriver des bricoles. Il lui indique aussi qu'elle ne devrait pas jouer ainsi avec lui, parce qu'il est sanguin. Il lui indique aussi, peut-être, que, malgré tout, elle joue trop avec le feu, avec son feu, là, qu'elle le torture à l'effleurer de la sorte et à murmurer ses persiflages à son oreille. « Depuis que je suis ton frère ! Tu me dois des explications parce que je suis ton frère, et pas un de ces connards qui gravitent autour de toi. Il n'y a pas raison que ça aille dans un sens et pas dans l'autre. »
Évidemment, il a fallu qu'elle s’assoit, quand lui reste debout, comme pour marquer le fait qu'elle n'a que faire de ce qu'il lui raconte, et qu'elle ne se sent absolument pas dans le moindre besoin de se rassurer en restant debout, dans la position de l'égal. C'est comme si, pour elle, s'asseoir ne représentait absolument pas la position de la soumission, sûre et certaine qu'elle reste la maîtresse et la dominatrice dans tout cela. Ce qu'il refuse de la laisser être. Et, en plus de ça, pour couronner le tout, il a fallu qu'elle s'assoit si près de lui, sur la table. Quoi qu'il aurait fait valdingué tous les sièges entre eux si elle avait osé s'éloigner de lui. Il sent son parfum, tout comme elle doit sentir le sien, et presque entendre, aussi, son cœur battre dans ses tempes, sous l'effet de l'emportement et de la fureur. Là où, lui, en tournant le regard, voit presque le sang battre dans les artères de son si joli cou à elle ... C'est de la tentation à l'état pur, ce qu'elle lui fait. De la torture, aussi.
    « C'est pas mon truc quand j'ai rien à tirer de telles réceptions ! Mais là, c'est pas pareil, et tu le sais très bien ! Tu as fais ça simplement parce que tu n'es qu'une sale égoïste et que tu ne supportes pas de voir que j'ai refusé de t'écouter quand tu t'es crue en droit de m'interdire, une première fois, de m'inscrire. » Et voilà qu'elle continuait de vouloir le prendre pour un con ... « Oui, bien sûr, la note a dû se perdre en route, ou c'est juste ta binoclarde de secrétaire qui est bien trop gourdasse pour faire les commissions ! Ce que je crois surtout, c'est que tu n'as prévenu et fait prévenir personne, parce que toi et moi, on sait très bien que c'est la vérité, et que tous nos employés savent très bien que faillir à leur tâche, c'est synonyme de renvoi direct et de réputation cramée sur le marché du travail ! »
Et elle remet une couche, parce qu'évidemment, les premières tartinades de mensonges éhontés et de manipulations même pas voilées, ça ne suffisait pas ! Et en plus de ça, elle ose ramener leur père sur le tapis, ce qui est un crime de lèse-majesté, ou juste l'un des meilleurs moyens de s'en prendre à lui et de lui renvoyer dans les dents tout le mal qu'elle pense de cette préférence toute paternelle de leur géniteur à son égard à lui, là où Caprice aurait tant aimé être l'héritier tout désigné, de par son soit disant droit d'aînesse. Il sait très bien que tout le monde, en salle de réunion, a remarqué son absence, mais que personne n'a moufté quoi que ce soit, par crainte de Caprice, de son côté peste et de sa tendance à vous humilier pour vous faire plus bas que terre et vous faire payer ses irritations et frustrations. De la mesquinerie pure et dure, qu'on prend grand soin d'éviter. Alexandre, lui, il n'a pas ces craintes là, il est habitué, à la longue, même s'il aimerait que cela coule sur lui comme l'eau sur les feuilles. Sauf que c'est juste pas possible, surtout quand les attaques viennent de sa propre sœur jumelle. Caprice, d'ailleurs, a visiblement décidé qu'ils en avaient fini, qu'elle avait dit ce qu'elle avait à dire et qu'il était inutile pour elle de rester là, et voilà qu'elle choisissait de se barrer, sans plus de cérémonie, en jouant les grandes victorieuses. Encore une fois, sa démarche disait tout de son attitude et de ses pensées, aux yeux de son frère. Or, Alexandre n'avait absolument pas l'intention de se laisser faire. Non mais, et puis quoi encore !
    « TU RESTES ICI ! » Il s'était redressé, brusquement, filant à sa poursuite, et il l'attrapait par l'un des poignets, d'un coup sec et décidé, sans chercher à maîtriser sa force, pour la stopper et l'amener à lui faire face. Qu'elle se torde la cheville de par la brusquerie du mouvement, il n'en avait que faire ! « Tu te barres pas comme ça ! J'ai jamais dit qu'on avait fini ! » Il l'avait ramenée si proche de lui que sa poitrine lui touchait presque le torse, mais présentement, c'était dans ses yeux qu'était plongé son regard. « Pour ta gouverne, non, je ne bossais pas pour Papa. J'étais en plein rendez-vous avec des gars envoyés par les cousins de Naples, mais évidemment, à cause de toi, j'ai dû tout plaquer ! T'es fière de toi, hein, c'est ça ? Oh, oui, la sculpturale Caprice a encore frappé, à jouer à sa petite reine maîtresse de notre sort et de notre vie à tous ! Je suis pas ton bouffon, ni même un pion sur l'échiquier, mets toi ça dans le crâne ! Je te jures, si je m'écoutais, je ... Tu fais chier ! »
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