✞ You're all puppets, tangled in my strings

Pour qui est ce serpent qui siffle sur vos têtes ? Le sourire ravageur qui corrompt les âmes et les corps. Le regard malicieux qui sonde les êtres. Tu éblouis d'une chaleur factice, traitresse, masque parfaitement modelé qui dissimule ton véritable visage. Celui d'un démon qui se glisse dans les draps qu'ils convoitent et suce jusqu'à la moelle tout ce qu'on a à lui offrir. Un vampire charismatique. Un courant d'air froid qui glace les cœurs. Tu piétines leurs sentiments, méprise leur affection, et plus que tout, tu vomis sur leur naïveté. Des pantins que tu manipules un peu trop aisément, qui te lassent rapidement, toujours avide de quelque chose de plus grand. De plus sournois. Ta noirceur est d'autant plus exacerbée que tu prends plaisir à les voir plier sous la souffrance que tu leur infliges. Parce que tu le peux. Parce que t'en as besoin. Les rabaisser un à un, leur faire courber l'échine, puis sans pitié, grimper jusqu'aux étoiles, leurs cadavres pour t'y élever. Menteur invétéré qui ferait pâlir la marionnette de bois, tu excelles non sans fierté dans l'art de la tromperie. Quel gentleman tu fais, à leur servir sur un plateau d'argent, le plus gros et honteux des boniments. Rien n'est inatteignable. Pourvu d'une conscience restrictive et sélective, aucun mensonge n'est trop vicieux ou mesquin à tes yeux. Quelle est la vérité absolue sur ta duperie ? Elle n'a pas de limite. Et quand bien même il n'existe aucune place vacante au creux de ta poitrine, là où ce trouve l'organe vital, tu sélectionnes avec minutie ceux qui auront le privilège de voir tomber le loup. Le vrai toi, c'est celui qui est dérangé, abîmé, boiteux. Pas l'homme charmant, romantique et drôle que tu prétends être pour les affaires. Aussi bien professionnelles que personnelles. Tu ne vis que pour assouvir tes propres satisfactions. Tu es celui qui passera toujours en premier. Ton bien être avant celui des autres. Ego surdimensionné sans cesse tourné vers son propre reflet. Rares sont ceux qui posent leurs doigts sur tes véritables traits. Encore plus ceux qui les acceptent. Tu les comprends. Tu ne leur en veux pas. Tu n'as pas besoin d'un amour feint, tu ne l'as que trop connu. Quelle ironie, pour celui qui prêche le faux, de vouloir le vrai. La vérité, tu la décèles d'ailleurs grâce à un don dévastateur. Puissant est l'homme qui détient le pouvoir de faire tomber les murs du mensonge. Logique évidente qu'est celle du menteur à qui il est impossible de mentir. Es-tu capable d'aimer autrui dans cette quête insatiable de l'Eden personnel ? Non. Qui pourrait prétendre ouvertement que tu mens ? Personne. Personnification de la perfidie, de la traitrise et de la ruse, nul n'a d'autres choix que de te croire sur parole. Une parole qui dans ton monde, vaut encore moins que ces corps et cœurs que tu souilles dans une frustration de n'obtenir ce que tu désires ardemment.

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Per hoc minui studium suum existimans Paulus, ut erat in conplicandis negotiis artifex dirus, unde ei Catenae inditum est cognomentum, vicarium ipsum eos quibus praeerat adhuc defensantem ad sortem periculorum communium traxit. et instabat ut eum quoque cum tribunis et aliis pluribus ad comitatum imperatoris vinctum perduceret: quo percitus ille exitio urgente abrupto ferro eundem adoritur Paulum. et quia languente dextera, letaliter ferire non potuit, iam districtum mucronem in proprium latus inpegit. hocque deformi genere mortis excessit e vita iustissimus rector ausus miserabiles casus levare multorum.