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Mary Ioannis

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Mary Ioannis
divinités mineures
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Jeu 8 Sep - 15:27

❝ La curiosité est un vilain défaut…+ ❞ft Nikias & SéraféimLe bruit sourd de la radio me fait redescendre sur terre. Je tourne la tête vers le post et me lève pour aller le régler. Encore un problème technique à régler, je tourne les boutons, règle le volume. Rien. Saleté. J'éteins la radio et retourne à mon bureau. Un soupir s'échappe de mes lèvres. Quel heure-est-il ? Minuit passé. Je travaille de plus en plus tard ces derniers temps, mon post de directrice occupe une place très importante dans ma vie, de plus en plus importante. J'ai beaucoup de responsabilités. Gérer un journal n'est pas si évident. Je passe de moins en moins de temps avec Melia, et cette accroche familiale me manque. Ma fille me manque. Je soupire encore, range des dossiers étalés sur mon bureau et me lève pour aller observer un peu l’extérieur. La rue est calme. Bien trop calme, même si j'aperçois quelques ombres passer. Je passe mes mains dans mes cheveux, retourne à mon bureau et ouvre un dossier sur mon ordinateur. Des images s'affichent, du sang, beaucoup de sang. De la drogue. Un trafic de drogue qui s'est mal déroulé en pleins cœur d'Athènes, article enregistré le 25 Août à 14h30. Quartier sud, quartier riche, mais tout n'est pas joli à Athènes. Je m'en rends compte de plus en plus. Et cela m'effraie, mais à la fois c'est un bon sujet pour mon journal. J'exploite cette façade depuis deux semaines maintenant. Comme si je cherchais à découvrir la vérité, comme si je me prenais pour un enquêteur. Ce que je ne suis pas, la police ne m'aime pas trop. Depuis le temps que je fouine sur leur enquêtes et piétine leurs indices. Journaliste et police ne font pas un bon mélange. Je m'y suis habituée. Je regarde pour la centième fois cet article. Toujours de la même manière, d'un intérêt profond et curiosité immense de découvrir la vérité. C'est plus fort que moi, j'ai envie de savoir. J'ai toujours été comme ça. Alors, ce soir, je décide de sortir, de me rendre sur les lieux de ce carnage. De ce double meurtre ayant eu lieu il y a trois semaines. C'est décidé, sur un coup de tête certes, mais après tout ce n'est qu'une simple balade. Je veux comprendre pourquoi une telle chose a pu se passer. Surtout dans ces quartiers riches et réputés célèbres. Je ferme mon ordinateur et quitte mon bureau pour aller enfiler une veste. J'écris un petit mot rapide à Melia, si jamais elle se lève la nuit et ne me trouve pas. Je ne veux pas qu'elle s'inquiète. Je sors de l’appartement et me dirige vers le garage. C'est l'heure d'explorer les abysses d'Athènes.

Glyfada, le quartier qui respire l'argent et la célébrité. Quartier populaire souvent animé par de grande soirées mondaines ou sélective. C'est un quartier où il fait bon de vivre lorsqu'on est riche. Et un quartier qui impressionne beaucoup lorsque l'on est pauvre. Je me souviens encore de mes premiers jours à Athènes, lorsque je n'étais qu'une pauvre jeune fille, avec un bébé dans les bras et pleins d'espoirs dans les yeux. Je visitais ce quartier régulièrement, travaillant pour certains riches en tant que femme de ménage. Je connais très bien ce quartier. Du bout des doigts même. Alors je sais très bien où me garer pour être le plus proche possible près de la rue où à eu lieu la confrontation. Une fois garée, je sors de ma voiture et me dirige donc vers la dite rue. Mes talons laissent une traînée de bruit derrière moi. J'aurais pu me changer, enlever ma robe beige et mettre un simple pantalon et des chaussures plates. Mais je ne suis pas non plus une hors la loi, je n'ai pas à me cacher. Quelques minutes plus tard, je pénètre enfin dans la rue que je cherchais. J'essaie d'imaginer la scène et de comprendre pourquoi un trafic de drogue aurait eu lieu dans cette zone d'Athènes. En temps normal, cela se déroule dans des coins calmes et isolées. Ici c'est loin d'être isolé. Après plusieurs minutes de réflexions et d'analyses, je décide de repartir. Finalement, sortir ne servait à rien, comme si j'allais trouver un indice ou une explication logique. Je marche dans les petites rues du quartiers et me dirige vers ma voiture. Quand, tout à coup j'entends des voix provenir de derrière. Les voix ne sont pas basses, loin de là. Même plutôt fortes. Comme s'il y avait une confrontation quelconque. Je décide de m'orienter vers la source du bruit, ce n'est peut-être rien, mais ne sait-on jamais. Le bruit se fait de plus en plus clair, plus j'avance et plus j'essaie de me faire discrète. On dirait que je viens de trouver un conflit de rue. Les voix semblent être mécontente. J'arrive à en compter trois, masculines. Ils se trouvent dans une rue reculée du quartier riche. Quelques peu cachées par deux gros bâtiments. J'avance encore et lorsque je me trouve à l'intersection de la rue, je m'arrête et écoute plus attentivement. J'ai comme l'impression de reconnaître une voix, peut-être que je me fais des films. Sauf que c'est plus fort que moi, je fais un pas de plus et aperçois les trois hommes, debout, se tenant sur la défensive. Un des hommes tiens une arme dans sa main, la pointe sur l'un et tire. Un bruit sourd à résonné dans la rue. Je reste debout, stupéfaite, choquée d'avoir assistée à cette scène. Cet homme vient d'abattre un autre homme de sang-froid. Le calme revient, je ne bouge toujours pas, pourtant bien voyante. Je suis choquée oui, par ce que je viens de voir mais parce que je connais l'homme qui se tient au côté du tueur. Je me surprends alors à dire ; "Nikias ??" je risque sûrement ma vie, mais que fait-il ici ? Pourquoi, que s'est il passé ? Mon cerveau est perdue et je reste pétrifiée face à cette scène violente.

1045 mots


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Séraféim Minas

Séraféim Minas
héros et demi-dieux
DEBUT DE TON ODYSSEE : 26/08/2016
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héros et demi-dieux
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Lun 12 Sep - 20:00

“Ecoutez la chanson lente d'un batelier qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds ” & Il enfonce le flingue à a ceinture, les poings américains aux doigts. Il aime beaucoup ces armes, sans vraiment trouver de raison valable à cela. On dit souvent, guns for business, knives for personal stuffs. Oui, mais alors le poing américain ? Catégorie incomprise. Il fronce les sourcils en regardant Niki à ses côtés. Il insiste pour venir, depuis le temps qu’il veut ça. Ca a rien de théâtre pourtant, un règlement de compte. Ouai, mais Niki est tenace, et de son côté, Séra a pas envie de se battre. Il a qu’à venir, de toute façon où sont les risques. Le mec sera tout seul, et puis le tatoué est armé et très doué, il ne laissera rien lui arriver. Si ça peut le détendre un peu, apaiser les quelques tensions entre eux …
Pas question d’y aller en vélo, ce ne serait pas pro. Niki monte à l’avant de sa moto, Séra le suit derrière, et sans perdre de temps, il fonce à vive allure. Il va très vite, sans doute trop vite, mine de rien il doit être heureux de pouvoir enfin avoir son mot à dire dans toutes ces histoires. C’est rien d’exceptionnel pourtant, juste des impayés. Le type a acheté trop, à crédit, maintenant ça suffit. Séra aurait pu envoyer quelqu’un d’autre, Huperton par exemple, il aime ça les négociations musclés. Seulement voila, c’est pas la première fois qu’ça arrive. Séra veut faire passer un message, il veut être entendu cette fois. Il prévoit pas de le tuer, en revanche il compte avoir un interrogatoire musclé avec ce jeune homme. Et il est fin prêt. Ca fait trop longtemps qu’ils ne s’est pas battu.
Le lieu de rendez-vous n’est pas forcément le plus discret de l’univers. C’est ici que se sont fait descendre deux troyens quelque temps auparavant, cependant c’est un des quartiers les plus riches d’Athènes, en pleine nuit, ceux qui trainent sont toujours systématiquement bourrés ou alors trop pressés de rentrer chez eux pour noter un conflit de rue. Il ne devrait pas y avoir de problème. Séra compte en finir vite. Le type s’attend à voir son dealer, il risque de tomber de haut.
Il est là, au fond de la ruelle. Il les voit arriver de loin, tout les deux, et il capte vite qu’il y a un problème. Il se redresse, parle beaucoup, des mots que Séra ne cherche même pas à comprendre. Sans prendre la peine de parlementer, le tatoué se rapproche d’un pas rapide, sortant le flingue de sa poche et visant son client sans pour autant lever le bras. Ce dernier s’immobiliser immédiatement. Il lève les mains sa gorge se crispe et le flot de parole s’arrête. Séra hausse un sourcil en jetant un coup d’œil à Niki. Il lance « C’est vraiment ça nos clients ? Des espèces de tafioles ?»  Il continue de le viser avec un regard blasé. « Tu nous dois d’l’argent mec, t’en es conscient. » Le type se justifie, invoque la pitié, parle de ses gosses qu’il a à charge, que sans eux ils iront en orphelinat. Séra se marre. « Si t’as des gosses à nourrir, garde ta thune pour leur acheter des fraises tagada. » Non, il préfère la meth. Ca se comprend, mais là n’est pas la question. Il finit par faire un pas, le gérant du réseau de drogue enlève le cran de sûreté sans sourciller. L’autre tressaille. « Pitié Séra tu … » « Séra ? » Il se marre un peu plus. « J’suis désolé, tu viens d’m’appeler Séra ? Tu t’es cru où ? » Il fronce les sourcils. « Y’a que mes potes qui m’appellent Séra, toi, j’suis pas sûr qu’t’u sois un d’mes potes. »
Le type déglutit. Il se croit malin, il a un accès, de confiance, toujours est-il qu’il fait un pas un avant, puis un deuxième, très rapidement. Séra a le temps de décomposer le mouvement, le temps de voir venir. Il veut prendre le flingue. Il tire, il prendra pas de risque.
Le bruit résonne vite, fort, il tabasse les murs et les oreilles. Il faut qu’ils se tirent et vite.
« Nikias ? »
[/b]Les yeux de Séra s’écarquille. Faut pas qu’on les voit, faut vraiment pas qu’on les voit ici. Une nana sort du coin de la rue. Il la met en joug immédiatement, les deux bras bien tendu, l’arme pointée sur elle. Il panique pas. Il sait ce qu’il doit faire, la descendre pour pas avoir de témoin. Mais elle vient de dire le nom de Niki. Il lance, à l’intention de son partenaire : « D’où elle connait ton nom. » Il a la voix posée, c’est une façade habilement montée.



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Nikias Raptis

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Nikias Raptis
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Mar 13 Sep - 22:55

Là, tout de suite, il se dit qu'ils auraient mieux fait de rester sur la bécane, de continuer jusqu'à ce que la route s'arrête au bout du monde, qu'ils tombent dans le vide, sans aucun regret, ayant malgré tout tenté de rejoindre l'ailleurs à toute vitesse. Ce qu'il retient Nikias, c'est les paroles sourdes, et la violence dans les oreilles que lui fait le coup de feu. C'est pas la première fois, ce sera sans doute pas la dernière, n'empêche que ça fait son effet sur les tympans. Il grince des dents, il admire l'étendue des dégâts avec une mine déconfite, à peine surprise de l'issue de cette conversation. C'était évident que ça allait se finir comme ça, et il a été assez bête pour se dire que ce client allait se tenir bien droit, rendre ce qu'il doit. Sûr que non, il en paie un prix beaucoup plus difficile, celui de la vie. Parfois, Séraféim arrive à se faire messager du mal, ou faucheuse qui vient tout juste d'apprendre sa seconde fonctionnalité ; jeter les gens dans la fosse commune. Un corps c'est qu'un corps, c'est juste que c'est moche quand ça pourri. Reste à savoir où le jeter pour pas que ça fasse louche, même si en soi, ça pourrait passer pour un simple règlement de comptes - ce qui est le cas. Le plus simple, c'est souvent le plus efficace. N'empêche qu'y'a un point où ils ont merdé. N'empêche que forcément, ç'aurait été trop beau pour qu'ils se fassent pas entendre, malgré la dextérité de son compagnon qui plante tout de suite son canon vers la voix. En plus, elle l'appelle. C'est pas Minas qui se fait entendre à l'autre bout, mais Nikias.

Pourquoi ils sont pas restés sur sa moto, pourquoi ils ont pas eu la folie des grandeurs en se disant que faire face à l'inconnu ce serait tout aussi bien que de se la jouer shérif sauveur de ces dames. Un frisson froid glisse dans sa nuque, ça passe comme de l'eau de pluie, ça coule tout doucement jusqu'à retomber le long de ses jambes. Il pourrait la reconnaître entre mille. Après tout, il l'a vu beaucoup de fois la Mary. Quand elle bossait pas, elle s'occupait de sa gosse, et quand elle pouvait pas elle l'appelait en urgence. Toujours présent, il prenait ce qu'elle pouvait lui filer. Elle avait réussi là où beaucoup s'étaient vautrés, elle avait gagné le respect et le boulot qui allait avec. Il va toujours avec, rien qu'à en voir sa tenue proprette. Elle est flamboyante. Mais elle fout quoi ici ? Il mord l'intérieur de sa joue, se fait violence en écarquillant ses grandes billes noires. Alors forcément, Séraféim lui demande le pourquoi du comment. Un bug dans la matrice, il prend deux secondes avant de reprendre la situation par les griffes.
- Putain mais merde...
Marmonnement à peine audible, c'est aussi utile qu'un coup de pied au cul. Il racle le fond de sa gorge, laisse dévier son regard le long du bras du gangster qui termine presque contre elle. Suffirait juste qu'il appuie, et c'est terminé pour elle. C'est pas ce qu'il veut. Faut inventer un bobard, la plus grosse connerie que l'univers ait jamais porté ; après tout, si certains croient en madame Irma, d'autres peuvent bien avaler des paroles farfelues.
- J'gardais sa gosse y'a quelques années. Pause, il siffle vers son compagnon une explication. On a gardé contact par la suite... Merde, putain de karma de merde.
Panique. Garder le calme. Surtout pas saturer, ça paraîtrait louche. Mais ça empêche pas à sa peau de pâlir à vue d'oeil, il serre vaguement les poings puis fait un pas vers elle.
- Mary sans déconner, tu dois être la première gonzesse que j'connais qui va dans des ruelles louches sans trop flipper.
Elle est sûre d'elle, bien trop. Elle pourrait tout balancer, elle est journaliste. Elle pourrait les envoyer en taule, rien que pour ça. Elle pourrait beaucoup de choses, la miss Iannis.
- Ecoute il est un peu... Un peu à cran là. Sous-entendant l'armé tatoué. Ce type nous a agressé, donc à partir de là, on a plus eu l'choix.
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Mary Ioannis

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Mary Ioannis
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Lun 3 Oct - 14:43

❝ La curiosité est un vilain défaut…+ ❞ft Nikias & SéraféimEn l'espace d'une seconde, le temps s'est arrêté. J'ai entendu ce coup de feu, ce résonnement et ce hurlement plaintif. Mon instinct et ma curiosité m'ont amenés à découvrir une scène qui m'a pétrifié. De part la violence de cette rencontre hasardeuse mais, de part un visage que j'ai reconnu. Celui de Nikias, le baby-sitter de ma fille Melia. Il l'a gardé de nombreuses fois, je lui donnais de l'argent pour ses services donnés. Il m'a été d'une grande aide lorsque je me suis lancée dans le journalisme. Mais jamais, oh jamais, je n'aurais pensé le retrouver au beau milieu d'une ruelle, un mort tiré par balle devant lui. Ce n'est pas le Nikias que je connais. Le Nikias que je connais est un charmant jeune homme, gentil, agréable et très ambitieux. Pas le genre à se retrouver dans des situations tordus. Je suis donc choquée, bouche bée. Ma voix a laissé échapper son prénom. L'homme a ses côtés, celui qui tiens le revolver s'est retourné et a commencé à pointer son revolver sur moi. Une peur immense s'installa en moi. Je suis en danger, je ne sais pas de quoi ils sont capable. J'ai l'impression de ne plus connaître le jeune homme qui a gardé ma fille. C'est alors, qu'il me reconnaît et raconte à son soit-disant ami, qui je suis. J'écoute sans rien dire, je ne fais aucun commentaire. Trop pétrifié par la peur et le sang par terre. Je ne m'attendais pas à faire une aussi grosse découverte. Ça m'apprendra à vouloir fouiner dans les affaires policières. Même si, pour le coup j'ai fais une découverte plutôt curieuse. Je vois Nikias s'approcher de moi, mais mon regard reste rivé sur l'arme pointée vers moi. Je serre les mains sur ma robe et déglutis un instant avant de dire ; "Une agression… Mais, cet homme est mort ! Du moins il est fortement blessé." la panique m'envahit, je perds le contrôle. Qu'est ce que je suis censée faire pendant ce genre de situation ? Il faut agir et vite. J'écoute Niki parler, son ami est à "cran". C'est le cas de le dire, je ne me sens pas bien du tout et j'ai l'impression qu'il va tirer d'une minute à l'autre. Je dis alors ; "Je… Ce n'est pas la peine de faire ça…" Je stresse rapidement et par simple réflexe humain, je pense à appeler de l'aide. C'est la seule solution envisageable. Même si je ne sais pas réellement ce qu'il s'est passé, même si j'ai une arme braquée sur moi, même si je suis pétrifiée. Les secours pourront nous aider. D'un geste simple, j'atteins mon sac à main et y attrape mon téléphone. Je le sers fort entre mes mains, je ne me rends pas compte que je fais une bêtise. Je ne suis pas dupe, je sais bien que ça n'a pas l'air d'être une agression qui a eu pour suite une simple défense. Non, ça ressemblait plutôt à un réglage de compte. Et je serais prête à parier que celui qui me menace de son arme y est pour quelque chose.

Je commence à tapoter sur mon téléphone le numéro des secours. J'ai l'impression d'être déconnectée de la réalité. Mon rythme cardiaque s’accélère et dans un souffle court je dis ; "Il faut appeler les secours." Ce que je fais est très risqué. Je me jette dans la gueule du loup. Indiquant directement à Nikias et cet inconnu que je suis un danger pour eux. Je le sais, mais je continue de pianoter sur mon téléphone. Ce n'est pas ce soir que je souhaite mourir. Mes mains tremblantes portent mon téléphone à mon oreille droite. J'ignore les deux hommes et pris pour que la police décroche au plus vite. Mon souffle est de plus en plus court, la boule de stresse grandit trop vite et je commence à haleter et à perdre le contrôle. Ça ne m'arrive jamais, de ne pas contrôler une situation, alors je panique, bien trop vite. C'est ce qu'il m'arrive en ce moment. Je ne peux pas le combattre, malgré ma conscience et mon raisonnement. Alors, je souffle et écoute le bruit sourd provenant de mon téléphone. Priant les dieux pour que tout rentre dans l'ordre.

760 mots


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